samedi 31 mai 2014

Mise en route d'une aile delta à motorisation auxilaire


L'histoire de deux très bons copains paramotoristes, rêvant de pouvoir voler lorsque le vent est un peu fort pour leur machine et que les pendulaires peuvent sortir.

Pourquoi ne pas apprendre à voler en delta? : c'est ce qu'ils font illico en suivant un stage delta à Millau dont ils reviennent enchantés.

Mais zut, c'est qu'en plaine avec une aile delta, les occasions de voler ne sont pas bien nombreuses.

Pourquoi alors ne pas faire l'acquisition d'une motorisation auxiliaire pour accrocher sous le delta? Aussitôt pensé aussitôt fait, nos deux djeuns acquièrent leur équipement.

Le premier est servi sans délai, suite à une annonce sur le bon coin, et trouve une magnifique motorisation Minimum, accompagnée d'un harnais et d'une aile simple surface. Le tout est à aller chercher dans le Calvados (c'eut pu être dans le Formol) comme vous voyez il y a même la fourche pour ne pas se mouiller les doigts


Quoi de mieux qu'un pilote expérimenté pour aider le premier de nos djeuns à mettre le bazar en route

La vidéo des exploits du jour  https://vimeo.com/98269956 et c'est un exploit cinématographique réalisé par le second djeuns.

Préparation; montage et vérifications

 

Ajustement soigneux de la hauteur du train avant
 

On monte le dinosaure ;-)

 

Tous le monde s'y met!
   

Libérez nos camarades !
Libérez nos camarades !

 On fait chanter le Solo facilement, si ;-)



 Je m'y colle en pilote d'essais.
 

   Gaaaaazzzzz

    La légende des faucheurs de marguerittes c'est pas une légende ;-)


    Bon cela vole bien, l'aile est placide et décolle en trente metres.

   
Il faut rester dans l'axe
 
Motivé!

Un vol calme!
   
   
D'autres machines ont volé également


JP

Les vents des Vans jour 3

Dès le petit déjeuner...


On s'aperçoit à la façon dont le vent nettoie le ciel, qu'il risque d'être encore trop fort pour nos activités aériennes.


Il est programmé pour les anciens, la découverte de la via ferrata de Villefort, guidés par l’ineffable René, notre mentor local.

On s'entasse à 3 sur la moto et à 5 dans la navette.
Arrivés sur place, on distribue le matériel et les consignes.


Après une marche d'approche qui a failli nous faire perdre les plus anciens des anciens, on attaque les difficultés qui vont nous révéler de nouveaux talent.


La décontraction affichée de Benoît


Le look de montagnard aguerri de Louis.


La grande tyrolienne, bien méritée après un embouteillage causé par l'inconséquence de certains parents.


La relation de l'épopée:



Nous terminerons la journée par l'escale désormais traditionnelle à Saint Sébastien, où le vent ne permet de sortir que le cerf-volant.

vendredi 30 mai 2014

Les vents des Vans jour 2

Après le désormais traditionnel petit déjeuner au soleil sur la terrasse.


Le vent continuant à culminer, nous décidons de consacrer la matinée à la pêche à la truite en montagne.

Louis retrouve avec plaisir les virages des routes ardéchoises lorsque nous rejoignons le site où le Pêcheur également Ardéchois nous fournit tout le matériel pour nous livrer à une hécatombe halieutique.


Pendant que les risées déferlent sur le col, un héron factice nous aide à repousser la concurrence de ses modèles bien vivants.


Le Président poursuit sa mission vidéographique.


Puis ce sera l'occasion pour chacun de révéler ses talents de pêcheur pour attraper les truites, de chirurgien pour leur ôter l'hameçon et de bourreau pour leur procurer la fin la moins douloureuse.


Sur la fin, certaines pêcheuses profitent du gradient pour échapper un peu à la grande soufflerie naturelle.





Puis nous irons profiter d'un picnic bien mérité, près d'un frais ruisseau.


Daria usera de sa séduction pour tenter de goûter à la charcuterie ardéchoise.


Nous profitons du retour pour aller reconnaître le déco (en réfection) et l'atterro du col de Meyrand.

Après une sieste bien méritée, nous retournons à Saint Sébastien.


Dans une ambiance qui rappelle un peu la Transylvanie, les pilotes s'interrogent sur l'aérologie du lieu.


Seul Octave aura le courage de se mettre en l'air.


Saint Sébastien avec des images qui bougent:



Après toutes ces émotions, la journée se terminera agréablement en dégustant le produit de notre pêche du jour.


CB


jeudi 29 mai 2014

Les vents des Vans jour 1

Dès le lever, les parisiens apprécient le ciel purifié par le vent qui commence à forcir



En attendant l'accalmie, il est décidé de faire une petite randonnée sur le chemin en corniche qui surplombe les gorges de Chassezac.

La troupe se met vaillamment en marche.


Et dépasse les cairns qui matérialisent la frontière du royaume du vertige.




Une pose dans un lieu prédestiné.


La géologie locale rapproche certains passages de la spéléologie.



D'autres passages sont beaucoup plus aériens.



Nous finissons par retrouver le véhicule astucieusement positionné pour le retour.


Un petit cerisier sauvage doit subir notre passage.


Puis les plus courageux s'offrent un petit bain rafraîchissant (le photographe prend encore son pied, mais ça commence à devenir une tradition).


Après un bon déjeuner et une sieste réparatrice.

Nous décidons d'aller tenter notre chance sur le petit site de Saint Sébastien.

Mais le vent ne nous permet qu'une séance de gonflage sur l'atterro.



 Dont le souvenir sera immortalisé par un fantôme.


Sur le chemin du retour un verger nous offrira de magnifiques cerises.


C'est là que l'on s'aperçoit que le parapente est particulièrement dangereux sur le chemin du retour.
 

Dans la soirée, ces fruits seront dégustés en regardant les archives vidéographiques du club que le Président ne manque jamais d'amener avec lui.