samedi 12 novembre 2011

Vols moteur aux Noyers



Louis et Benoît nous livrent leurs contributions aux progrès  de l'aviation ultra-légère.

Benoît essaye le Zéphir de Louis avec un accrochage à 14 cm, c'est la version avec des roues de tondeuses noires.
Au cours d'un passage, une des béquilles passe dans l'hélice, (ce que signale Louis en langage sourd-muet), le test-pilot posera délicatement l'appareil sur les roues qui lui restent.

Ensuite Octave emmènera  Christian faire un tour avec son nouveau bolide


mardi 1 novembre 2011

AEF days à Aspres

Bonjour,,
je ne résiste pas à l'envie de vous envoyer un compte rendu provisoire de notre sortie, les kilotonnes de photos et de vidéos suivront dans les prochains jours


Lonjane, Lonjane

On est n'importe qui, on vient n'importe quand
Et, comme par miracle, par enchantement
On se pose au Chevalet
Tu as volé as volé as volé la croix du chevalet
Tu le vois elle est là L’attache de ton delta
Ne te pose surtout pas
Ouvrir la porte et puis sortir
Pis avoir envie de revenir
De se coucher pis de dormir
Parce qui fait trop beau soleil
Ne plus savoir pour où partir
Fais-toi z'en pas tout le monde fait ça

Merci aux 2 Georges et à Robert de nous prêter leurs refrains pour illustrer la sortie d’Aspres des 29/10 au 1/1/2011 ,
 Robert ? et bien Robert Charlebois tabarnacle!

Participants de cette mémorable sortie : Christian Jean-Simon et Laurent pour la branche Franco-québecoise,


Benoit, Jean-Marie Gérard et Louis pour la branche Francilienne du club,



Dominique en visite depuis Saint Marcel bel Accueil et en duplex téléphonique, Michel depuis Saint Hilaire et Octave depuis l’Espagne.
Trajet de concert de nos 2 fidèles moyens de locomotion, le Voyager et le Galloper s’étant rancardés secrètement sur l’autoroute à la hauteur de Sens.
Nous arrivons à minuit à la classique ferme auberge du Chevalet.


;Jean Marie regrette simplement de ne pouvoir réserver sa classique couchette arrière, cette couchette étant jonchée de sacs de parapentes et de harnais.
Trop fort, trotte fort le Voyager qui a failli être échangé à la foire aux camping cars par ses propriétaires contre un VW California tout clime, moquette et turbo mais totalement inapte à porter ses 5 ailes deltas.
Samedi, pétole sur le terrain du Chevalet au pied de la montagne de la Lonjane.
 Louis réussit néanmoins à décoller avec son paramoteur et Benoit décolle avec l’assemblage titan et lift en vue de grimper à la Lonjane en mi moteur mi ascendance thermique.
Mais comme nous sommes venus principalement pour faire du vol libre, nous regrettons le fort latéral qui se lève au sommet, il est vrai redressé de temps en temps par le thermique.
Christian emmène ses 2 québecois faire une via ferrata,


Louis et Gérard déplient leur ailes mais sans pouvoir profiter de la courte fenêtre de décollage
Dimanche : le vent météo de Nord Ouest nous incitent à rallier Laragne.
Un petit vent de travers balaye la nouvelle et confortable aire de décollage nord. Louis se laisse tenter, déplie son aile mais renonce vu la très légère composante arrière du vent, condition non idéale pour essayer une aile.
Benoit se jette sous le médium pour un vol calme sous une aile de sa petite enfance de libériste. Retour ensuite à Aspres avec l’espoir que le vent météo de Nord Ouest soit redressé par le thermique.
Louis déplie à nouveau son aile, Alex se prépare mais échoue dans son unique tentative de décoller.
La vidéo largement commentée le soir, semble montrer une grosse main se posant sur sa voile après le gonflage.
Louis replie pour la 3è fois son aile (ça commence à bien faire !)

Lundi : enfin un léger flux météo de Sud. La balise météo écoutée avidement à la radio annonce 10-16 km/h sud  soleil.
Nous montons tous (sauf Gérard et Dominique en tournée matinale à Sisteron pour rendre du matériel à Electravia). Bi-place pour nos 2 Québecois… (mais non tabarnacle pas les 2 en même temps, c’est Christian qui pilote..).


 


Louis déplie une 4ème fois le Fuji de Philippe qu’il veut essayer et cette fois ci c’est la bonne.
Jean Marie qui a toujours voulu faire du cross est servi. Décollant très correctement, le voilà en vol en direction de immanquable aérodrome du Chevalet (2 pistes de 400 et 600 m de long, 80 metres de large, disposées en croix) avec toutefois l’indication de se poser sur la partie triangulaire dévolue aux libéristes. Benoit décolle 10 minutes plus tard, se pose et s’enquiert de la position de Jean Marie. Nous faisons le tour de l’Aérodrome et des alentours, mais pas d’indication.
Un coup de téléphone sur son portable nous annonce sans surprise que l’appareil est éteint. Les témoignages des quelques observateurs ne concordent pas.
Etant sur un aérodrome nous demandons à un pilote de moto planeur (un superbe Lambada) de nous renseigner au cours de son vol d’observation. Mais il ne voit rien et nous conseille de déclencher les secours (en clair appeler le 112 pour un survol d’un hélicoptère de la sécurité civile).
Nous sommes sur le point de lancer l’appel (presque 3 heures après le début du vol) lorsque Jean Marie nous arrive en autostop et pas trop conscient de l’émoi soulevé.


Jean Marie s’est posé dans un champ un bon kilomètre après le terrain, invisible depuis le plateau. Il a ouvert un instant son portable mais s’est aperçu qu’il n’avait pas les numéros des copains, puis a replié son aile et s’est débattu pour rentrer en autostop. Jean Marie nous explique qu’il n’a pas vu l’atterro, trop préoccupé par la position inhabituelle de son harnais.
L’après midi reprend son cours, nous remontons tardivement au décollage au dessus duquel volent 5 deltistes locaux. 

Ce sont un long et beau vol d’Alex et des descentes deltas paresseusement prolongées dans le thermodynamique faiblissant.


Dominique bénéficie d’un joli vol biplace delta avec quelques sensations d’ascendances thermiques. Le soir, devant l’apéro offert par Jean Marie, nous révisons le fonctionnement de l’appareil téléphonique de Jean Marie pour nous apercevoir que le numéro est inexact et que les batteries sont épuisées..


Ce matin le vent est sud à la Lonjane. On verra la suite...


Entre autres méfaits, Laurent a commis l’œuvre suivante:



BdlB