samedi 25 juin 2016

Vol à Noyers

Les prévisions météorologiques pour ce week end étaitent un peu erratiques, toutefois une fenêtre de vol s'était dessinée pour la matinée du samedi.

Trois pilotes du club tentèrent leur chance accompagnés par un admirateur impénitent de nos activités : Sarhro

Deux incidents à déplorer ce jour : la sortie a démarré par une tentative de vol avec effraction et s'est terminée par une grosse averse d'orage avant que le matériel ne soit rangé.



Des machines sont préparées avec une nouvelle version de propulseur, déjà testée longuement en soufflerie

Voici les deux aéronefs qui ont pu braver des aérologies mouvantes


Oui, ce Ropulcim arrivera finalement à décoller au moins 50 mètre de la fin du terrain (les autres pilotes avaient pronostiqué un "R-remain").

A 800 m du sol, n'est-ce pas terrifiant de voir de telles figures menaçantes?

 De retour au sol, le pilote est vite réconforté par Sarhro

et par l'ensemble de la délégation.

La vidéo est là https://vimeo.com/172273039

BdlB

samedi 4 juin 2016

The DPCNP au Portugal : Linhares et Conclusions

Voici le récit de notre dernier jour de vol et les conclusions du séjour à Linhares

Ce samedi matin, les prévisions météos donnent quelques possibilités de vols de distance et Arnold nous refait le briefing en utilisant un tracé des waypoints sur ordinateur et écran géant. Comme d’habitude, chacun peut choisir son parcours selon ses envies, ses aptitudes et la chance du moment.

La vidéo ci dessous, montée adroitement par Octave en empruntant de larges séquences aux jours précédents, atteste de l'état d'impréparation cinématographique de l'ensemble du groupe, sans doute à l'idée de parcourir de grandes distances, voler vers l'est et l'Espagne et plus atteindre la Catalogne en vol de distance. Dommage si un tel exploit avait été réalisé sans preuve photographique.


La journée se conclura avec d’agréables vols en local

INDICE DE SATISFACTION DU GROUPE

Est ce que chacun a bien volé ?
C'est certain, jusqu'à une vingtaine de vols et 10 heures accrochés sous les suspentes pour les plus affamés du groupe.

Est ce qu'on aurait pu voler en delta ?
Oui encore, aucun des trois sites, Linhares, Vale de Amoreia et Zinha, ne présentaient de contre indications à un décollage en sécurité. Le site de Linhares offre un atterrissage moins confortable pour les machines à fort allongement.
Est ce que la montée sur site est difficile? Oui pour Vale de Amoreia, un 4x4 est nécessaire.
Est ce que la région offre de larges champs pour les amateurs de vol en distance, pour y atterrir en delta en sécurité?: euh!!!

Est ce que la météo nous fut favorable ?
Nous avons eu un spécialiste, pour suivre de loin les conditions aérologiques à Linhares, et qui a téléchargé au quotidien les émagrammes (calculés) à l'heure de la prévision
Il s'avère que les plafonds annoncés ont été conformes aux valeurs indiquées par Alex, sauf mercredi 1 juin et jeudi 2 où les plafonds prévus étaient beaucoup plus élevés (du genre 2000 m et plus, avec des cirrus pour le jeudi).


Est que nous avons fait des vols de distance ?

Voler en distance eut été facilité par de plus hauts plafonds mais quelques exploits, en suppléments des beaux vols en local, ont été réalisés par la troupe.
 
Mardi, depuis le site de Vale de Amoreia, Alex a testé le plafond avec 2260 m au-dessus du lac en direction de l’observatoire et a tout de même dû raccourcir son vol (30 km A/R) pour respecter le NOTAM en vigueur à partir de 14h.

Jeudi les coteaux de Zinha ont été très généreux en thermiques qui se sont calés au maximum à 1800 m à tel point que 3 pilotes se sont retrouvés (Alex, Octave et Arnold) dans l’impossibilité de passer le relief et rentrer vers Linhares.

Samedi Les gunners n’ont pas pu faire grand chose avec un plafond à 1700 m encore une fois, Roberto et Ben se sont posés à 1 km de l’atterro, Peter à 6 km en haut d’une montagne, Arnold à 15 km à côté d’un bar, tandis que Philippe a fait un premier posé à 3 km puis un second à 10 km. Pour ne rien ôter à leur mérite Octave est parti à environ 8 km pour revenir en vol, et Jean lui a presque survolé les fameuses maisons marquant les 10 km pour revenir en vol.

Dis Papa, le Portugal c'est loin?
Oui le Portugal est loin mais c'est faisable si on ne passe pas par Kaboul Sur seine : tout le monde a trouvé son chemin en avion, en voiture et en car. La version préférée fut un trajet sans étape. Louis et Benoit reviendèrent au retour presque pour le diner mais au prix d'un départ à 2 heures du matin, ce qui ne pose pas de problème avec un bus couchette et ses deux conducteurs.

Est ce que le séjour était tout public?

Oui on pouvait jouir du magnifique cadre du gîte, profiter de l'accueil généreux de Marie, Marita, Arnold et Philippe, profiter des beaux paysages, mais le but du séjour n'était pas de prospecter pour une inscription en maison de retraite
La cohésion du groupe et sa capacité d’intégration furent excellentes, nous avons apprécié de côtoyer deux autres pilotes venant de France et 3 compétiteurs espagnol et sud-africain.

Un grand merci à Arnold et Philip, pour l'organisation matérielle des journées de vol, merci à Marie et Marita pour l'excellente cuisine (qui eut certainement un impact sur la fiche pondérale de chaque pilote mais pas au point de nécessiter un changement de surface d'aile). Nous nous félicitons encore du choix de cette destination et envisageons d'y retrourner http://www.paraglideportugal.com/french.html

Est ce que nous avons volé en sécurité
Après avoir frôlé vent arrière un bloc de granit et la camionnette qui la transportait, une suissesse a goûté l’herbe au déco et a enduré une légère blessure d'amour-propre.
El  présidente a montré qu'il maitrisait le décrochage dissymétrique, mais compte tenu du risque encouru par les sapins en dessous,  il a décidé de se poser rapidement pour s'excuser auprès du groupe.
En tout cas il n’y a pas eu trop de hors-terrain, les brebis, les genêts et les arbres n‘ont pas trop souffert non plus.

Est ce que le club va publier un best-off
Bien évidemment, c'est un sport national de tous les vidéastes du club: prendre des séquences rigolotes des autres sans se faire prendre. Du coup vous en avez 2 pous le prix d'un (pour toute demande de retrait de séquence, nos numéros de compte Panaméen sont DCPNP0001 et DCPNP0001)

vivo lou Deltouj Paratch Cloub dé Nouhi Plézench, caraï !


vendredi 3 juin 2016

The DPCNP au Portugal : Linhares

Nous atteignons le 5ème et avant dernier jour de vol de notre séjour. Est-ce la fatigue de nous remonter aussi souvent, le Traffic fume et on se demande s’il n’est pas responsable de la mer de nuage qui s’étale en dessous du decollage.


 On en profite pour fabriquer la traditionnelle photographie de vol dans un cadre paradisiaque

Pour s'échapper, le nuage choisi de sortir par le haut et de nous plonger dans une purée de pois. Certains en profitent pour faire des gonflages mais dès les premières sautes de vent, Arnold met le holà pour éviter de perdre un des ses parapentistes.

Dès l'ouverture de la fenêtre de vol, Arnod s’échappe du bocal avec l'un des compétiteurs qui sont venus s’adjoindre à notre groupe. Il se pose à 20 km.

Les vols en local reprennent pour nous avec quelques tentatives de sortir du bocal 



Le film est là

20160603 linhares J5 S from benoit de laboulaye on Vimeo.

jeudi 2 juin 2016

The DPCNP au Portugal : Azinha et Linhares


Cette fois-ci le vent est favorable pour voler sur le site élevé d’Azinha (1255 m).
La matinée démarre bien, chacun bénéficie de quelques ascendances pour survoler plus ou moins longtemps le décollage. Après cela les uns et les autres commencent à rallier l’atterrissage commun aux sites de Zinha et de Vale de Comereia, non sans prendre garde aux lignes haute tension qui barrent la vallée.

Les deux premiers partent

 Vont-ils tenir et monter comme le couple de vautours qui est passé 5 minutes avant
 Probablement oui et tout le reste de la troupe décolle



 pour certains avec une énergie redoublée


Une mention spéciale pour la voile jaune et noire, les mots me manquent pour bien vus décrire le décollage, allez voir à la vidéo plus bas



Au bout d'une demi-heure seuls Alexis, Benoit et Jean sont scotchés au dessus et à proximité du somme.

A la radio on propose aux autres de descendre, de se poser en vue d’une remontée immédiate en navette.

Benoit ayant trouvé un large thermique en milieu de vallée et pense ainsi pouvoir rester en l’air jusqu’au second vol des pilotes déjà posés, mais change d'avis dès que le thermique s'estompe et amorce une descente aux oreilles et rallie la navette alors qu’elle fermait ses portes. La voile est mise en tas pour gagner du temps et nous revoilà au décollage.

Alexis tient toujours bon en vol, et plusieurs pilotes du groupe redécollent pour lui tenir compagnie. Après un long vol en approche à 50 m au dessus de l’atterro, grâce à une série de thermique teigneux , Alexis, Benoit et Octave se font des courbettes pendant cinq minutes pour décider l'ordre de passage..
De retour d’un hors terrain de l’autre côté de la rivière, Domi nous raconte sa mésaventure (malheureusement non filmée). Laissant sa voile sur une rive, il a traversé la rivière et jeté son sac sur le talus de l’autre rive. Après s’être éloigné de quelques pas, il a vu le sac rouler lentement mais surement vers la rivière et s'immerger. Plus tard quelques pilotes ayant malencontreusement installé leur matériel en dessous de son sac dans la navette, verront leur sellette ou leur voile quelque peu humidifiée..

Comme nous avons bien exploité le vol en local à Azinha, Arnold nous propose de finir la journée dans un vol calme de fin d’après midi à Linhares. Certains feront durer le plaisir plus d’un heure sans se soucier de l’heure du débrieffing & apéritif.

 
(au passage merci au généreux donateur de la caméra sport du club)
 La video est là 
 

mercredi 1 juin 2016

The DPCNP au Portugal : Vale de Amoreia et Linhares '

Nous nous rendons sur le site d’Azinha (décollage à proximité de Vale de Amoreia mais plus élevé). Ceux qui voudraient quitter le bocal reçoivent à nouveau toutes les consignes de posé intermédiaires et de traversée de vallées hostiles. Le vent n’y est malheureusement pas bien orienté.

Nous revenons sur le site de Vale de Amoreia (cette fois ci sans nos suisses).

Les thermiques sont plus ou moins faciles à prendre. Octave arrivera néanmoins à raccrocher un thermique peu au dessus de l’atterrissage et d’autres seront enchantés de survoler le décollage.








Après 2 ou 2 vols relativement courts,voici un long arrêt à notre traditionnel bar,


nous reprenons le chemin de Linhares pour réitérer les exploits de décollage vent de travers sur le petit site de la veille. Cette fois ci tout le monde peut s’essayer puisque les conditions sont plus douces et moins de travers. La descente est plus ou moins ralentie. Les derniers partis pourront enchainer quelques minutes de soaring à hauteur du décollage. Parmi eux, Jean tentera 2 enroulements complets dans le thermique mais la 2e partie du virage se fera en magnifique rase-motte, quant à Philippe, il devra à une erreur son attaque efficace du thermique en sortie de décollage: prenant conscience tardivement d’un enroulement de sa commande de frein, il ne maitrisera pas totalement le début de sa trajectoire et se trouvera involontairement dans la bonne ascendance.
Comme d’habitude, nous regardons à l’apéritif le bêtisier géant de la journée.Y figureront en bonne place les trois atterrissages suivants



Enfin voici le long métrage à siroter devant un bon verre

20160601 vale de amores et linhares from benoit de laboulaye on Vimeo.