dimanche 25 décembre 2022

Bonne Année 2023

Comme 2022 se termine, quoi de plus normal que de publier un résumé filmé des exploits des pilotes du club.

Cette année se caractérise entre autre par 3 sorties à l'étranger, 2 participants à des sessions de SIV, plusieurs sorties de treuil, des vols d'hiver en montagne avec ou sans ski, des vols en bord de mer et bien sûr les vols sur nos sites habituels.

En coupant à la tronçonneuse, il a été extrait un film d'une quinzaine de minutes d'images sautillantes, estimez vous heureux, plusieurs sorties n'ont pas fait l'objet de prises de vues, leur participant ne possédant pas de caméra ou ayant eu un problème technique.



Bonne année 2023 !

Certains pilotes du club  ont même choisi le premier jour de l'année 2023 pour envoyer leur voeux en vol !

vendredi 23 décembre 2022

Vols en Andalousie

Quelques jours avant Noël, nous recevons un message d'Octave "on a trouvé un super club". On suppose qu'Octave et Gérard viennent d’atterrir à Malaga et, de passage à Marbella, posent devant le ponton du fameux palace 5 étoiles.



La suite du séjour se passe principalement sur le site d'Algodonales, le club y avait volé souvent lors de la sortie d'avril 2015 à Olvera. Ils y rencontrent, prêt à décoller en fauteuil roulant, un copain français, José.


Le site est  volable, la belle voile d'octave s'exhibe à l'atterrissage.


Comme l'anticipait le groupe qui inclut Sylvie, le séjour comprends d'agréables moments de restauration.


Et le 23 decembre, il est temps de faire les derniers vols



Et de profiter des dernières pauses en terrasse


La vidéo montre le beau paysage d'Algodonales, le décollage de José, un décollage et un atterrissage de nos 2 pilotes.

jeudi 22 décembre 2022

Belle descente à Puy Saint Vincent

Laurent nous transmets le film de sa descente en parapente, skis aux pieds, dans son fief de Puy Saint Vincent. Décollage des Lauzes à Puy Saint Vincent et atterrissage à Vallouise


LD

mardi 1 novembre 2022

Va ! Louis, à Vallouise

En ce vendredi 28 octobre 2022, en milieu d’après-midi, le DPCNP représenté par Louis et Octave se mettent en route pour cette sortie de la Toussaint. Les prévisions étant très changeantes et après quelques hésitations ils prennent la direction de Vallouise où les conditions se présentent correctes pour les 3 premiers jours de ce grand week-end. Ils y seront rejoints par notre représentant Toulousain du club qui aura pris la route en milieu de nuit pour retrouver ses joyeux compères en milieu de matinée du samedi, juste après le premier vol de Louis.


Le lieu est superbe, la vallée est baignée de soleil et des couleurs de l’automne qui s’installe enfin, l’humeur est bonne, les blagues fusent comme à l’accoutumée et des voiles planent tantôt depuis le décollage officiel, tantôt depuis alpages vers le site d’atterrissage dont le pommier (à éviter bien sûr) semble déjà repéré par certains proches du club (le dessinateur âgé de 5 ans a été bien orienté sur les couleurs de la voile de Louis, mais a tenu a planter un pommier à l'atterrissage) ;o)


Alex découvre le lieu à l’origine de son nom de famille en remontant avec Octave et Louis qui fait la navette de l’après-midi.



Malgré le ciel et la température ambiante, la brise est très légère et les vols se résument en une belle bagarre pour allonger le plouf le plus longtemps possible. Suite à cette performance d’une quinzaine de minutes sous la couche d’inversion le groupe se remet de ses émotions à une terrasse ensoleillée puis découvre le village de Vallouise avant de se mettre en route vers l’hôtel St Antoine qu’Octave a réservé à Pelvoux.La soirée de ce samedi sera tranquille et le coucher tôt, la fatigue ayant vaincu la  troupe, chacun ayant pu voler tranquillementaujourd’hui. 

A Vallouise escalier à foin, gouttières en cuivre et objets suspendus

             


Le dimanche matin, après une petite course pour pallier les besoins alimentaires du jour, les voici tous trois partis vers le décollage qui se trouve à 15 minutes de marche tranquille. 


Louis, toujours dans les bons coups, et Octave, se préparent à faire des vols en local sur la journée en profitant de la navette pour faciliter les déplacements. Alex les laisse au décollage officiel pour aller chercher un décollage dans les alpages, au-dessus de l’inversion.



Le premier déco des alpages, à 2100m


En montant on devine les crêtes Sud-Est des Ecrins


Figure 4_les roches ont été griffées par les glaciers


Arrivé un peu au-dessus des 2500 m d’altitude, environ 900 m au-dessus du décollage officiel, il est rejoint par une quinzaine d’autres pilotes. Tous ensembles cassent la croûte en espérant que le voile se dégage un minimum pour chauffer un peu les reliefs…


Le sommet de la « Blanche » n’est pas très loin, la crête juste avant le col des 3 refuges laisse passer des brises par moment totalement inversées mais heureusement pas trop fortes…

Après 1h30 d’attente l’espoir s’amenuise et tous parlent de faire un long plouf, le moral aussi gris que le ciel. Mais vers 14h00 une brise légère et bien orientée pousse les premiers qui décollent et se bagarrent pour faire durer le vol le plus longtemps possible. 2 guns décollent de la passe juste au-dessus et plongent de l’autre côté de la crête en direction du Pelvoux dont on devine le sommet derrière la crête qui domine le lac de Puy Aillaud.  


Ils ne seront pas plus heureux que les premiers. Il est possible de voir certaines voiles décoller des contreforts de la Condamine, ce sont les stagiaires du stage « fille » de l’école locale.

14h20, les premières ombres commencent à apparaître et Alex décolle en compagnie de 2 pilotes avec qui la discussion était bonne, tous trois parviennent à accrocher une bulle qui les décale légèrement vers le Nord. La tendance Sud du jour se fait sentir dès 2700 m et Alex décide de transiter de l’autre côté de la vallée, s’offrant un joli survol du déco officiel. Il arrive à 2000 m juste au-dessus des arbres, au pied des falaises du Montbrison et parvient à rester sur ce massif avec les 2 compères du jour avec qui il va voler pendant ½ heure au milieu des bulles totalement inorganisées, sans possibilité de faire plus de 2 tours sans repasser en vario négatif. Une jolie bagarre qui vaudra une bonne discussion avec eux à l’atterro.

Louis s’est fait plaisir en décollant par 2 fois. Octave est monté sur le ring le couteau entre les dents, bien décidé à gratter tout ce qui pouvait l’être pour tenter de passer au-dessus de l’inversion, mais cette fois le lion aura été bredouille malgré ses efforts.

Les horloges ayant été retardée la nuit précédente il était très vite temps de se retrouver à la terrasse pour rassembler la troupe du club, rejointe par 2 autres pilotes des Bauges qui ont décollé des alpages juste avant Alex mais qui n’auront pas eu la même chance. Le contact est très bon avec Nicolas et Quentin. Sa moitié, Lola, les rejoint et la journée est redéroulée en évoquant les différents vols de chacun. 


Le trio du DPCNP retrouve Pelvoux puis descend se restaurer au resto de l’hôtel St Antoine. Ils y recroiseront les 2 autres pilotes avec qui Alex a fait son vol depuis les alpages jusqu’au Montbrison.


Les prévisions pour le lundi seront légèrement meilleures mais annoncent également une entrée de SW assez prononcée en milieu de journée, mais cela semble volable. Le mardi étant annoncé pluvieux voire orageux il est confirmé que le séjour du noyau francilien prendrait fin le lundi.

Alex a fait la navette, Louis a fait son petit vol du matin et les premières bulles se mettent en place. Octave est reparti avec ses crochets, gratte et s’accroche à tout ce qui présente un vario positif, même faible. Il s’est encore une fois offert une belle bagarre et rejoint l’attérro avec un grand sourire. Après avoir souhaité une bonne route aux franciliens, Alex retourne au déco avec Quentin et Lola qui fait la navette. Les conditions s’installant ils parviendront à passer au-dessus du relief et se balader un peu, la rentrée de SW se faisant sentir dès 2200 m. Alex retourne se poser quand cela devient un peu plus fort, le phénomène n’étant pas censé durer trop longtemps. Quentin se pose également 15 minutes plus tard pour la même raison. Une fois sa voile pliée il reprendra la route avec Lola pour les Bauges. Alex remonte en stop pour profiter des conditions si elles se présentent mieux, et la brise permet le décollage et un vol assez tranquille dans les environs.

Le soleil passant derrière les crêtes, en moins de 10 minutes tout le monde se retrouve posé. Eole ayant envoyé une petite salvatrice, Louis obtient une prolongation de son vol

Il était prévu des conditions volables sur Millau, où Michel fulminait de voir les balises de la Puncho annoncer du 50 km/h depuis 3 jours. Notre Toulousain arrive à 21H30 à Millau et retrouve le Manceau le lendemain matin pour le café avant de monter au déco. Un début d'attente


Après 2h d’attente les conditions pourtant très ensoleillées commencent à se présenter bonnes, les manches à air ayant bien joué des airs de girouettes…

Au déco Ouest de la Puncho et à sa grande surprise, Alex retrouve Cédric, un local millavois avec qui il a effectué son vol-rando 2 jours plus tôt à Vallouise !


Ce mardi les premières voiles qui ne tombent pas sont des guns, mais Michel décolle et se met en mode « crochets » pour faire un vol dont il est fier.


Alex décolle peu après et bascule côté Sud, sous le vent mais où les ascendances sont meilleures. Il les jugera trop proches du relief pour l’autoriser à franchir sereinement le cisaillement du NW qui commence à rentrer. 

Il rejoindra finalement Michel à l’atterro avant le traditionnel debriefing à une terrasse avec sourires et rigolades en compagnie de Sabine qui aura une nouvelle fois fait la navette ce jour-là.


Fin de séjour pour Alex mais par pour les manceaux qui restent à Millau une journée supplémentaire !

Du coup Michel se fait une belle ballade dans le bocal millavois le mercredi, bravo le Manceau ;o) 

Ce séjour automnal aura été à géométrie variable, les uns à Vallouise puis Millau, les autres à Aspres. Mais le principal est que beaucoup auront volé dans ces conditions automnales pour garder le sourire béat des pilotes heureux de leurs vols!


AA


jeudi 6 octobre 2022

Lessive Normande

Sacré correcteur d'orthographe, il s'agit d'une SIV, la deuxième du club cette année

L'intéressé avoue "je ne maîtrise vraiment pas la sortie dissipée. Je crois que je vais attendre un peu avant d'en faire tout seul. Il y a de l'énergie à dissiper,  Je n'ai fait qu'une belle sortie et terminé toutes les autres en chandelles asymétriques" 

Entre autres réponses, celles d'Alex, autre participant d'une SIV en février: "d'où l'importance du timing sur les commandes et le placement sellette, rien d'insurmontable pour faire une belle sortie, tu es en bonne voie et tu as des images à ramener en plus de l'expérience ".


YL

BGD international days au Portugal

Et c'est parti pour le Portugal, en salle d'embarquement avec les 2 pilotes du club heureux possesseurs de BGD : Octave et Philippe. Octave s'attend à des vols côtiers car le vent est prévu majoritairement NO. Une journée à la vraie montagne n'est pas exclue, à la Serra da Estrella, mais il faudra des conditions calmes pour les vols de reprise de Philippe.


Arrivée sur Figueira de Foz mais le vent est trop travers

Les portugais on inventé le tremplin moquette, ou porte avion d'une horizontalité presque parfaite, qui semble presque praticable en delta en courant comme un lièvre et en plongeant dans le trou :


Le poulpe a été particulièrement apprécié



Et voilà le récit détaillé de cette sortie en images animées

OP

dimanche 25 septembre 2022

le DPCNP à la coupe Icare

Nous ne sommes venus qu'à 3 pilotes du club participer à cette 49ème édition de la coupe Icare, tous pour profiter de la fête, et l'un ou l'autre selon pour voler, recevoir un trophée ou publiciser et vendre les produits sur un stand.

La météo était magnifique le jeudi, pour  les premier arrivés du groupe, en milieu d'après midi, avec des grappes de voiles au dessus du plateau et à la dent de Crolles. Heureusement le vendredi est une journée correcte pour les vols loisirs, avec toutefois un vent de sud un peu présent.

Le mauvais temps nous est annoncé très pluvieux le samedi et le dimanche, mais de belles éclaircies permettront d'organiser le concours de vols déguisés.

4 jours sympathiques relatés dans la longue vidéo ci jointe


BdlB


mercredi 24 août 2022

Calcul caissonnaire

Certains pensent, à l'inverse de Danton, qu'on emmène toujours sa patrie à la semelle de ses souliers, voici comment j'ai emmené une partie du Fenouillèdes à la pointe de mes rémiges.

Après avoir trouvé un alignement des planètes entre les obligations familiales et la météo capricieuse, je me dirige plein d'une mâle assurance vers le déco d'un petit site secret proche de la maison.

 

La situation se présentait bien, il avait juste fallu outrepasser les velléités hégémoniques des bobos qui ont de plus en plus tendance à vouloir privatiser les voies ouvertes à la circulation publique (financées par la collectivité) lorsqu'elles passent près des superbes propriétés qu'ils se sont fait bâtir dans les zones désertiques où ils cherchent une solitude hautaine loin de la plèbe.

Compte tenu du contexte, j'ai pris un peu de retard en multipliant les précautions et le vent en a profité pour commencer à forcir; ce qui est normal en ce lieu à cette époque.

Cette bonne Atlas est montée docilement et j'ai commencé un vol que j'ai trouvé un peu nerveux pour une reprise mais très intéressant et esthétique.


 
 

Quand j'ai eu ma dose, j'ai chaussé l'accélérateur pour rejoindre l'atterro.

Après une prise de terrain très minutieuse, car le terrain est en pente descendante et il fallait s'attendre à des déclenchements thermiques, j'ai réussi à me poser de façon à peu près satisfaisante (en ayant une petite pensée pour Alex!).

Certes, pour des morts-de-faim de la perf', ce n'aurait pas énorme mais, de même que la bonne longueur des jambes, c'est quand elles touchent le sol; pour moi la bonne longueur d'un vol, c'est quand on n'a pas à se forcer pour le prolonger.

Sur ces fortes pensées,  je me dirigeais vers une petite pinède proche pour plier à l'ombre, quand un Catalan est venu discuter (ce qui est aussi un agrément du vol libre)


En repliant soigneusement la voile, j'ai eu la surprise de sentir dans un caisson ce que j'ai d'abord pris pour une grosse pomme de pin qui s'est avérée finalement être une pierre de plus d'un kilo.

Bizarrement, elle ne m'a pas gêné, ni au gonflage, ni en vol, même si le pilotage a été constamment très réactif donc pas très fin.


 

 

J'ai alors reconstitué le scénario le plus probable, car il n'y avait aucune pierre dans la pinède de l'atterro et l'analyse des photos de Lou (qui m'a obligeamment servi de reporter) montre bien le caisson où elle devait être.

Le déco est constitué d'une banquette qui est la piste (publique) par où on arrive, et la pente par le cône d'éboulis de cette piste qui est relativement instable mais suffisant pour courir quand on est sustenté, quoique mal adapté à un contrôle face voile d'école.

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J'avais donc d'abord mis la voile bien à plat sur la piste (où elle n'a pu avaler de pierre), mais comme la longueur du suspentage me gênait à cause de l'endroit dont il déterminait ma position dans la pente, j'ai décidé de reculer la voile au bord de la piste, ce qui m'a permis de l'appuyer sur le talus, ce qui compense un peu le déventement de la rupture de pente et que je fais le plus souvent possible en paramoteur.


Mais ce talus étant aussi instable que la pente de l'autre côté, c'est forcément là que la pierre à dû dévaler puis être avalée par un caisson affamé de l'Atlas.

Je me suis souvenu qu'à l'époque héroïque du delta, certain compétiteur avait réglé une aile un peu tordue en attachant une pierre en bout d'aile (et la mienne n'était pas vraiment au bout).

La conclusion de cette minuscule anecdote, c'est qu'un excès de précautions peut nuire (un peu) et qu'il peut être combattu soit par des précautions encore plus extrêmes (respecter les interdictions scélérates, contrôler visuellement en transparence lors de la tempo du face voile) soit par une action adéquate, même si apparemment elle a l'air moins sécurisée (mettre la voile en boule sur le chemin et se fier à son équilibre pour le retournement dans la pente)

CB








lundi 15 août 2022

Clécy par temps brumeux

Une journée de calme après les orages annoncés pour la veille. Le vent à Clécy est prévu de Sud Ouest se renforçant au cours de la matinée.

J'arrive sur le site relativement tôt. Un pilote m'a déjà devancé et ce qui nous dissuade tous les deux de décoller rapidement, c'est la petite composante Est et le plafond bas qui nous amène un semblant d'humidité.


Peu de temps après, le vent se redresse  légèrement et nous permet de décoller. En l'air, la radio est utilisée par un moniteur pour guider un élève, lui  conseillant à de nombreuses reprises de s'éloigner du relief et de se diriger vers Clécy. A chaque fois que je reviens survoler prudemment le décollage, j'ai l'impression que le conseil s'adresse à moi. Heureusement l'élève finit par se poser en bas, restituant ainsi le silence radio.

Le vent, contrairement aux prévisions, baisse d'intensité. Je choisis d'écourter un peu le vol pour profiter d'un passage à la bonne altitude pour l'atterrissage au sommet et replie ma voile, bien content d'avoir pu profiter de ce créneau de vol.




La vidéo n'est là que pour montrer que la caméra cette fois ci fonctionnait. Le plafond bas et les saccades excessives en vol ne lui apporteront aucun prix aux Icares du cinéma.

BdlB

samedi 13 août 2022

le DPCNP comme New York, ne s’endort jamais

Nous partîmes neuf et revinrent autant, Hélène, Sylvie, Swann, Dimitri, Duncan et Natsu accompagnaient trois pilotes du DPCNP, Alex, Octave et moi-même sur Millau du 6 au 13 Août.

Dès le Dimanche, Octave décolle de la Puncho et vole carrément 50 bornes vers le NE, Florac, et devra revenir à l’aide de trois voitures en Stop. Nous volons ensemble sur Brunas le soir en restitution généreuse. C’est mon premier vol depuis 7 mois, mon test épaule, et patatra, je me fais arracher au déco et ne réagis pas instantanément main droite, vol en latéral gauche sur 10 mètres, c’est dans la vidéo de Octave, qui lui aussi fait une carabistouille en crabe, mais à droite...

Une partie de la bande :

Le vol de Octave :


L’ambiance sur Brunas 




Dès le Lundi 8, nous voyons un gros feu à quelques km au nord de Millau, cela brûlera 3 jours et 3 nuits ( 700 Ha ), enfumant toutes les vallées pendant les nuits. Alex nous rejoint ce jour-là et les vols en biplace et solo se succéderont toute la semaine au gré d’une météo parfois trop fumante, à plus d’un titre donc, au point que tous les biplaceurs décidèrent de stopper les vols entre 12H et 15H, une première... Pour ma part, je ne ferai qu’un seul autre vol cette semaine-là, mon épaule semble tenir si j’y vais mollo…


Alex improvisera un « marche et vol » en biplace avec Dimitri, posant en sécu dans un champ mais à 1H30 de la route, pentes, caillasses, broussailles… avant le chemin des écoliers, le chemin des sangliers.. ☺


Nous profitons donc pas mal des charmes du coin dans la journée, rarement volable, pour visiter musées, caves ou distilleries ( de Bière, rassurez-vous, pas d’absinthe avant 22 h !) ou pour se baigner dans une rivière qui n’était pas au mieux de sa forme, comme dans beaucoup d’endroits. 


Baptême du feu aussi pour notre chien Natsu, rencontre avec les parapentistes et deltistes, ces extraterrestres qui ne l’impressionneront pas plus que ça., ayant vite compris que tout ce qui monte en l’air retombe toujours à un moment ou un autre, il n’y a qu’à attendre en jouant avec des copains de passage.


Les vacances se poursuivront par une visite chez Jean Louis et Maryvonne à Alès en ce qui nous concerne, il a acheté un magnifique motoplaneur ULM PIUMA, motorisé par un trois cylindres Koenig. Il l’a entièrement révisé et « fignolé », comme à son habitude, le premier vol se fera prochainement, on attend le récit.


Une chouette sortie du mois d’Août donc, le DPCNP : un club qui, comme New York, ne s’endort jamais ☺

Gérard

La vidéo de Octave :