samedi 31 octobre 2015

Patrouille en échelon refusée

Voilà comment une petite voyelle muette peut changer le sens d'un titre.

Nous nous retrouvons à 3, ce samedi matin dans le Valois avec le but modeste de faire voler ensemble nos 3 paramoteurs, si possible au dessus d'une chapelle à restaurer.

D'après nos statistiques 2/3 des paramoteurs peuvent être transportés montés et 2/3 des paramoteurs sont des Propulsar.


Une petite vérification du serrage des vis pour s'assurer qu'elles ne vont pas aller retrouver leurs prédécesseurs qui parsèment la belle campagne du Vexin.


Puis nous traversons intégralement le terrain pour nous mettre face au vent et pour bien imbiber nos chaussures de la rosée qui comme nous le savons depuis Cyrano de Bergerac  permet de s'envoler vers l'azur.


Plus prosaïquement, je me demande si l'humidité ne va pas dégrader la portance de la voile comme je l'ai déjà vu. 

Finalement ça marche assez bien, à part  l'excès de précautions créé par l'inquiétude qui me fera avorter le premier gonflage.

Je me mets donc à orbiter sur le terrain en espérant filmer du ciel le déco de mes partenaires.

Malheureusement je n'ai emporté que 5 litres d'essence et je devrai revenir me poser avant la première réussite.

Un petit réglage de trim plus loin et le 2ème Propulsar vient établir la suprématie absolue de ce matériel sur tous les modèles récents.


Benoît nous montrera l'extrême confiance qu'il porte à sa petite machine en se fiant  totalement au JPX dans ses passages d'obstacles.


Après un déjeuner roboratif et tardif où certains découvrent avec ravissement des plats traditionnels de notre cuisine  du terroir, nous retournons sur le lieu de nos ébats afin de tenter grâce à l'auto apprentissage d'améliorer la possibilité de gonfler rapidement garante des vols groupés en paramoteur.


A cette occasion Benoît qui a déjà côtoyé le soleil du Valois lors de son vol, devra se dévêtir pour résister à la température caniculaire de cet automne, sans toutefois aller jusqu'à l'état de cierge comme l'autre aristo précédemment cité.

On voit tout ça dans la désormais traditionnelle vidéo.



CB

dimanche 25 octobre 2015

Heure d'été, heurts d'hiver

A l'occasion de ce changement d'heure, il y aura un peu de petit bois cassé, mais cela n’entachera pas la bonne humeur générale de cette sortie

La vidéo peut se voir là https://vimeo.com/143677013


2 participants se trouvent seuls à une heure matinale, n'ayant tenu aucun compte du changement d'horaire. Cela permet de glaner quelques pommes tombées à terre.

Un premier paramoteur profite du faible encombremnt de l'espace aérien dans un air printanier

Manque de pot! les trois vis qui le maintiennent (le pot) s'arrachent au bout de 5 minutes de vol

Mais le spectacle continue avec grâce et vivacité pour notre second pilote, en dépit des lourdes chaussures de montagne René Desmaison à semelle vibram

De plus sérieuses machines prennent l'air en vue d'une virée à Val de Reuil

Un Ropulcim se prépare à rallier la même destination, mais cela prendra plus de temps. L'instrumentation de vol performante et la caméra sport sont prêtes.

Un au revoir avant un long vol

On se sucre au passage à Etrpagny

Un drôle de navire

La crête au Nord de Val de Reuil se prend pour la Puncho d'Agast de Millau

Que d'eau

La base des nuages se situe à 1000 m

 Trois beaux vols pour ce pilote et pas un décollage filmé! Que font les caméramans?!

On pensait que le centre était un camping 5 étoiles

BdlB

dimanche 18 octobre 2015

Quelle longue journée

ce dimanche dans le Vexin, en dépit des jours qui raccourcissent et de la grisaille réfrigérante, fût une belle et longue journée: plusieurs machines furent essayées et une meute de pendulaires se plut à visiter une base ULM voisine.

la vidéo est là https://vimeo.com/142862721
prise à partir de 4 caméra différentes (à ce propos, le propriétaire de la Kodak Sport est prié de remettre la bonne date et la bonne heure).

à 10 heures, la base est bien déserte mais cela ne va pas durer

une petite lueur d'espoir pointe

un travail de jardinier, ici, contrairement à ce qu'on redoute dans l'aviation, on peut casser du petit bois

essai au sol d'une machine qui a hiberné pendant plus d'un an

contrairement à l'habitude, c'est le Ropulcim le premier prêt

et qui regarde ses petits camarades se préparer 

la machine équipée de la belle hélice tripale ne volera que plus tard

l'Alizée "Snoopy"

et l'autre Alizé
 

 de retour avant le déjeuner

 est le nouveau Pollini 125... Non il s'agit d'un vélo de descente



notre locomotive teste l'efficacité des hélices. En revanche la magnifique demonstration de ski se heurte à un problème de contraste photographique entre le ciel et le sol.

 

arrivée de la meute sur la base de Flavacourt
 

retour en croisant à proximité de la ville de Gisors

un gros bourdon (très petit sur la photo) fait des ronds autour du ropulcim


un pilote de biplace essaye un monolace léger mais véloce

un essai de paramoteur ou le pilote se prend pour un kiteur. L'enquête est en cours pour déterminer si en supplément du couple moteur, il s'agit de précession gyroscopique et ou de poussée dissymétrique de l'hélice

BdlB

dimanche 11 octobre 2015

Carré d'as en Valois

Le regroupement se fait assez vite puisque nous ne sommes que 4.

En effet, nous accueillons Olivier qui a l'avantage de venir d'un autre club ce qui ne dégradera pas nos statistiques en cas de carton.

Cette plaisanterie n'est toujours pas fine, mais elle sert de plus en plus souvent.


Nous nous installons sur un terrain obligeamment indiqué par le maître des lieux, car celui que j'avais repéré est investi par une chasse à courre.

Laurent est le premier à accrocher sa berline qui fréquente généralement plutôt les paradis fiscaux que les terrains labourés au bout du câble puis lui même.

Ce qui lui donnera l'occasion de faire son premier TSV (treuil sans visibilité) car il traverse 2 nuages avant d'atteindre son apogée.

Les vols s'enchaînent ensuite, incrémentant rapidement le carnet de treuilleur de Benoît.





La qualité des vols augmente avec l'expérience, au point que les plus téméraires en viennent à simuler des fautes de pilotes débutants, sans doute pour stimuler les défenses du treuilleur.


On voit alors des contrôles de dérive un peu approximatifs, des tours de frein non résolus, des largages avec la commande frein en main, des sous estimation de la vitesse du vent fort en approche et même quelques pompages où l'inesthétique le dispute à l’inefficacité et des assises de parkinsonien sous extasy pour rendre fou le stabilisateur d'image de YouTube.

Les qualités du treuil, des treuilleurs et des voiles modernes démontrent la sécurité du système en laissant ces fautes bénignes au rayon des anecdotes.

La séance se termine dès 14h, car les parisiens, sans doute éprouvés par la rusticité du lieu et le manque d'oxyde de carbone sont impatients de retrouver la douceur des pénates.

 
C'est dommage car il reste encore un jouet dans le coffre, en effet, le club que les hiérarques fédéraux voulait faire disparaître car ils le trouvaient trop petit, est sûrement un des seuls en France à disposer simultanément de 2 treuils.

La petite route fermée à la circulation que nous avions investie se serait bien prêtée à ce complément de formation au dévidoir, mais ce n'est que partie remise.

Les derniers présents se livreront au désormais traditionnels échanges de GigaOctets qui permettront de réaliser au plus vite la relation fidèle de cette belle et fructueuse journée présentée ci-dessous, destinée à donner envie aux absents de participer à la prochaine édition.



CB