lundi 25 septembre 2023

La 50è coupe Icare

Une météo peu engageante lors de l'arrivée d'une partie du groupe ce jeudi après midi à Saint Hilaire pour la cinquantième coupe Icare.

Mais il ne s'agissait que de monter, à l'abri des intempéries, le stand de nos 2 multinationales préférées .




Le vendredi matin démarre sous un ciel couvert, mais une dizaine de pilotes delta et parapente sont prêts à décoller du décollage sud par un vent facétieux.



Certains arborent du matériel d'une grande légèreté (3 kg pour la sellete et la voile).


D'autres anticipent sans doute une gestion difficile des priorités en vol et se préparent à montrer les crocs.


Le soleil est de la partie à partir de 10h et fait monter le nuage. Peu après on pourra espérer faire un vol prolongé.

Coté exposition, la fédé a ressorti les vieilles ailes de son musée de Laragne : le delta Manta standard en vogue sur les pentes écoles à la fin des années 70, la Mouette des premiers grands vols.


Pour permettre les différentes présentations aériennes, les pilotes lambda ont été interdits  de vol entre 13h et 18h30. A la reprise à 18h30, il ne fallait surtout  pas traîner pour replier sa voile avant la pluie.



Le samedi sera plus venteux. Cela ne gênera nullement certains volatils.






La coupe de finesse des parapentistes s'est tenu par un bon vent de travers, ne facilitant pas, bien sûr l'envol, mais restituant aux spectateurs de belles perspectives sur toutes les aile gonflées simultanément. 




Le dimanche très ensoleillé et en air calme, permettra d'admirer l'épreuve de vols déguisés, les vols de démonstration de parapente et de delta, les spectateurs pourront prendre en main une aile delta sous la supervision de pilotes expérimentés. On suivra les démonstrations d'avions d'acrobatie, un vol en formation de 6 wingsuits, et la visite des stands des exposants permettra de découvrir toutes les nouveautés.

Tout ceci se voit sur la vidéo, dont il a fallu drastiquement réduire la durée à la hache pour conserver nettement moins que l'essentiel, pour une durée finale de 16 longues minutes.



BdlB GL OP

vendredi 15 septembre 2023

Adieu l'ami on t'aimait bien

Dernier vol ce mercredi 13 septembre de notre ami Jean Marie.


Jean Marie a démarré le vol en delta en 1981. Il nous a tout le temps habitué à des ailes sophistiquées. entre autre ci dessous son Lancer IV en 1982.


Son Garuda en 1985, immatriculé pour accueillir sa motorisation auxiliaire Ropulcim


Jean Marie a été le pilote d'essai de référence du club dans les 2 premières décennies d'existence du club. Par exemple en 1987, il s'accroche sous l'un des prototypes plan canard de Robert (avec ses voiles assemblées avec de la colle).

Son choix s'est ensuite porté sur un Zéphyr, puis un Sunrise (une machine sans transversale, pas des plus faciles à piloter). Gérard, autre pilote d'essai de référence du club fait un vol d'essai à Saint Hilaire avant de tenter le vendre).

 Voici l'Ecctacy, son avant dernière aile, au décollage de Millau, probablement en 2004


La dernière aile à partir de 2005, est la plus calme, c'est un Icaro Easy (ne vous laissez pas impressionner par le fauteuil roulant, ni par la pente du tremplin de Saint Hilaire, ni par l'inclinaison de l'aile en fin de décollage..)





Le tout dernier vol a eu lieu lors de la sortie du 1er novembre 2011. Voici un extrait du compte rendu de l'époque : "Jean Marie qui a toujours voulu faire du cross est servi. Décollant très correctement, le voilà en vol en direction de l'immanquable aérodrome du Chevalet (2 pistes de 400 et 600 m de long, 80 metres de large, disposées en croix) avec toutefois l’indication de se poser sur la partie triangulaire dévolue aux libéristes. Benoit décolle 10 minutes plus tard, se pose et s’enquiert de la position de Jean Marie. Nous faisons le tour de l’Aérodrome et des alentours, mais pas d’indication. Un coup de téléphone sur son portable nous annonce sans surprise que l’appareil est éteint. Les témoignages des quelques observateurs ne concordent pas. Etant sur un aérodrome nous demandons à un pilote de moto planeur (un superbe Lambada) de nous renseigner au cours de son vol d’observation. Mais il ne voit rien et nous conseille de déclencher les secours (en clair appeler le 112 pour un survol d’un hélicoptère de la sécurité civile). Nous sommes sur le point de lancer l’appel (presque 3 heures après le début du vol) lorsque Jean Marie nous arrive en auto stop et pas trop conscient de l’émoi soulevé. Jean Marie s’est posé dans un champ un bon kilomètre après le terrain, invisible depuis le plateau. Il a ouvert un instant son portable mais s’est aperçu qu’il n’avait pas les numéros des copains, puis a replié son aile et s’est débattu pour rentrer en auto stop. Jean Marie nous éxplique qu’il n’a pas vu l’attero, trop préoccupé par la position inhabituelle de son harnais".






Et, voici une partie des photos de Jean Marie au cours des conviviales sorties du club entre les années 1985 et 2011













Comme évoqué lors de la cérémonie du 13 septembre, le petit poême de Thierry Cazals s'applique bien à Jean Marie

Si tous les oiseaux prenaient leur envol
en même temps, la Terre se sentirait
brusquement plus lourde.

Aux côtés de la famille de Jean Marie (ses 2 filles, ses 2 gendres, ses 4 petits enfants), voici les 3 membres du club ayant accompagné Jean Marie pour son dernier envol




JMH, BdlB, YA, OP, GL et tous les autres pilotes et sympathisants du club