Les premières sorties du printemps

Les premières jolies photos des activités de vol libre du premier week end du printemps, nous parviennent très matinalement du site de Saint Leu...

Il s'agit bien sûr du site de Saint Leu oû sévit actuellement Yann et que les habitués des vols à la Réunion reconnaissent instantanément.

Pour le dimanche, Octave a prévu d'aller voler avec Louis à Bar sur Aube où le vent est Nord Est Est avec la bonne vitesse. Comme cela représente une grande distance depuis l'Ouest de Paris, nos deux compères ont décider de ne s'y rendre que si un troisième larron se joint à eux.

Un première séquence tournée avec une voile au sol, nous arrive à une heure extrêmement matinale pour un dimanche de changement d'heure d'été. Ils sont sur le site de La Landelle en attente de l'arrivée du vent. En fait ils nous ont fait une Poutinade en nous attirant vers l'Est pour mieux attaquer le vol à l'Ouest.

Ce sera peu après un premier vol pour tous les 2 avec une remontée à pied plus ou moins éprouvante.

Puis avec l'amélioration des conditions de vent vers midi, Octave tire son épingle du jeu avec plusieurs sympathiques vols soutenus.

Entre temps, Louis a fait une tentative de décollage face voile. Malheureusement, le vent est turbulent et a une légère composante Est, travers droit. Il n'en faut pas moins pour tromper la vigilance de Louis, sa voile part en spi sur la droite et vient rapidement coiffer au sol l'énorme massif de ronces à gauche du décollage.

Il faudra de longue fractions d'heures pour extraire la voile et démêler les suspentes. Octave après ses beaux vols et sous le coup de la fatigue due à l'heure de sommeil perdue, rentre chez lui, laissant Louis attendre une autre opportunité de vol. Ce sera tard dans l'après midi, Louis étant le premier à décoller de tous les pilotes en attente du retour du vent de face. Après quelques minutes de vol, perché sur une petite ascendance à gauche du décollage, le décollage des autres pilotes dans un terrain de jeu étroit, marquera la fin de la récréation pour Louis et le posé en bas.

Enfin, Frédéric nous annonce :  Belle journée collective en effet, on ne peut que s'en réjouir, et au grand soleil. Pour ma part, un vol d'une heure et demi en Swift (entre 17h30 et 19h), heure nouvelle,  n'ai pas pu arriver plus tôt), et un gain de 1095 m à Montargis-Vimory (la radio aviation est de rigueur sur cet aérodrome).

Vol de reprise extra ! Le Swift monte tout seul dans les petits thermiques comme un papillon...Et en plus la piste vient d'être tondue, l'herbe ressemble à celle d'un terrain de golf, c'est royal ! Superbe journée pour voler.

OP LA FL BdlB

Allo Daria Papa Charlie Natsu Papa

Allo Daria Papa Charlie Natsu Papa, avec un alphabet aéronautique adapté aux noms de nos chers amis les chiens qui nous accompagnent sur les sites, cela  signifie DPCNP !

Pour ma part je n'ai jamais amené l'un quelconque des animaux domestiques de la maison sur un site de vol libre, nous n'avons eu que des poissons rouges, lapins, cochons d'Inde, souris et chats. Mais je fais partie des grands amis des chiens (des autres), la preuve, certains, extérieurs au club, m'ont mordu très cordialement la jambe lors de sorties de vol libre.

Voici le chien de la famille d'Hubert, lors d'une sortie à Séderon en 1989, il faudra demander à Yves ou Michel s'ils se souviennent de son nom.

Tom et son bon maître, Gérard, lors d'une sortie delta à Jansac dans le Diois en 1994, se dépêchent pour remonter au décollage.

Tom est encore de sortie à bar sur Aube en 1996, après quelques beaux vols et le cérémonial d'échange des fonctions de trésorier et secrétaire du club.

Voici son successeur, Charlie, c'est en 1997 au décollage de la Longeagne à Aspres.

Son successeur, Sahro, assurera indéfectiblement un accueil chaleureux aux pilotes à la fin de leur vol (à Millau sur le site de Brunas en 2014)

Et saura maintenir une ambiance d'écoute attentive sur les sites (ici avec Jean Louis à Serre de Barre en 2016)

Sahro a manifesté le même accueil vis à vis des pilotes d'engins motorisés.

N'hésitant pas à adopter le même accoutrement que son bon maître (motorisé aux Noyers)

Quant à Daria, son attachement est tout aussi chaleureux pour son bon maître, Christian, alors qu'il se prépare à envahir l'Ukraine en paramoteur,

qui lui a su lui faire profiter très jeune des joies du parapente, dans un vol treuillé très prometteur où elle a parfaitement anticipé l'atterrissage.

Les nouvelles recrues du club, sont Natsu (prononcez Natsou).

Qui arbore des talents de valeureux chasseur.

Puis Max  et Linook

 

 

Un premier conseil:

 

Méfiez vous quand on vous offre une charmante petite boule de poils

 

Quelques quintaux de croquettes plus tard...

 

Deuxième conseil:

 

Avec les chiens, le mâle alpha doit tout de suite prendre l'ascendant, c'est comme le Président au bureau d'un club!

 

 

Le nom des chiens

 

CB

 

Mon premier chien (que j'ai perdu à l'atterro du Markstein) s'appelait Priam, c'était évidemment un bâtard, mais je pense qu'il tenait du Basenji, un chien qui sert de monnaie en Afrique et qui a la particularité rare de ne pas aboyer.

Il n'y avait aucune relation avec le vieux roi, simplement j'hésitais entre Pirame (curieusement le nom de ce héros d'une tragédie lyrique du XVII° était très courant à la campagne au début du siècle précédent et j'ai rêvé pendant toute ma jeunesse du chien de mon père qui portait ce nom) et Priape (qui m'étais venu spontanément à l'esprit au vu des dispositions du jeune chiot)

Mes filles ont alors fait un mixte phonétique qui m'a évité de me couvrir d'embarras chaque fois que je l’appelais.

Ce sont elles aussi qui lui avaient donné le sobriquet de Moumou, ce qui fait qu'il avait une double identité alors qu'une seule semble déjà superflue pour un être qui n'est pas vraiment doué de raison.

Le second s'appelait Iskra, car au moment de lui donner un nom j'ai pris comme première lettre le I qui était préconisé pour l'année par le LOF et j'ai cherché dans un dictionnaire polonais les noms compatibles, je n'en ai trouvé que 2: Idiota et Iskra qui signifie étincelle (ce qui était plus valorisant)

Accessoirement, le nom de ce chien volant était aussi celui de la patrouille acrobatique polonaise que j'ai rencontrée en participant avec Léon au mondial des patrouilles à Évreux pour le centenaire de l'ACF.

C'était aussi celui du journal de Lénine comme me l'ont fait remarquer quelques rares personnes ayant une culture politique.

C'était évidemment un bâtard, mais 2 suédoises m'avaient interpellé alors que je le promenais avec lui lors de la fête de la Musique en m'assurant que c'était un Rhodesian Ridgeback, le chien africain à crête de punk.

Vu sa morphologie ça me semble assez improbable, du coup je viens juste de réaliser que c'était peut-être un prétexte bateau pour faire connaissance.

 

La dernière s'appelle Daria, en référence à Daria Morgendorffer l’anti-héroïne de la série éponyme, car lorsque je l'ai recueillie, elle avait des capacités physiques et sportives quasi nulles pour être restée en cage pendant les 18 premiers mois de sa vie.

Elle n'était alors pas capable de descendre un escalier, mais c'est heureusement un peu rattrapée depuis sans atteindre toutefois la carrière aéronautique et sportive de son prédécesseur, qui montait à la Longeagne en courant derrière la voiture depuis La Faurie.

C’est évidemment une bâtarde, mais je pense qu'elle a du Braque de Weimar, ce qui lui donne ce pelage soyeux et métallisé qui plait tant aux enfants.

 

BdlB  CB  GL et  LD

Au ras des pâquerettes à Bar sur Aube

Des nouvelles de vol libre (delta et pul) en IdF et Navarre. Je suis allé faire mon vol de reprise à Bar-sur-Aube ce samedi 19 mars avec mon Atos.

C'était une sorte de revanche sur mon décollage raté de juin 2019, où je m'étais vautré au décollage (vent faible, course très réduite, problème d'arthrose à un genou).

Aujourd'hui, j'ai bien récupéré de mon problème d'arthrose (non complètement guéri, mais j'ai récupéré pas mal de souplesse et je peux à nouveau courir sur une courte distance, assez pour décoller en delta).

Le 19 mars, météo idéale pour un vol de reprise en delta à Bar-sur-Aube : grand soleil, ciel bleu, thermiques purs, et surtout vent ENE 20-40 km/h. Je m'étais mijoté une préparation mentale pour bien courir dans la pente en décollant, ou du moins pour tenter faire les gestes correctement (malgré le poids de l'aile) avant de voler.

Quatre deltistes (en souple) que j'ai assistés au décollage ont décollé impeccablement (normal, vu la force du vent). Le cinquième m'est passé juste devant le nez, et comme il était nerveux et stressé, il a mis une plombe avant de s'élancer. Pendant ce temps, j'étais derrière à tenir mon aile, en me fatiguant un peu.

Quand mon tour fut venu, je me suis placé sur le déco, assisté par deux personnes. Aile stable, alors hop, je me suis élancé. Sauf qu'avec l'attente précédente, j'ai complètement oublié ma préparation mentale, et j'ai donc décollé selon mon habitude qui est devenue mauvaise et préjudiciable (trois pas puis direct en position couchée). J'ai entendu l'aile droite qui frottait sur le sol... Gloups ! Non, pas aux arbres une seconde fois ! Agrippé tiré le montant gauche... l'aile s'incline... elle frotte sur la canopée des arbres en contrebas à droite... c'est passé... ouf ! Mon dieu !

La frayeur a duré deux secondes, j'ai décollé à nouveau comme l'Albatros de B&B, et encore, c'était grâce au vent qui m'a accordé un minimum de portance...Inspection visuelle rapide de l'intrados droit de la voile, pas de casse ni de déchirure, alors j'ai continué à voler.

Vol bien sympa (3h15, gain 850 m au-dessus du déco, c'est-à-dire 1167 m QNH, posé à l'atterro avec l'ombre du soleil couchant projetée depuis la colline).

Mais je dois vraiment ré-apprendre à décoller à pied, et tant qu'à faire, aussi avec une aile plus légère (l'Atos près à décoller pèse 49 kg).

Il se trouve que le lendemain, une journée de pente école a eu lieu à Bondoufle, à côté de chez moi, avec Dominique Parmentier. Mais j'ai reçu trop tard la confirmation de cette journée, et aussi, j'étais fatigué par la journée et le retour nocturne de la veille.

Donc RdV est pris avec Dominique pour la prochaine occasion où il fera école (de préférence en pente école, pas en treuil).

FL

Ci dessous, trois photos prises lors d'une session école delta au treuil

Samoens tranquille

C'est  Michel qui découvre le site de Samoens, au début de son séjour de une semaine pour du ski, des balades et des vols en parapente. Le site lui parait superbe et avec plusieurs orientations de décollage. I nous fait part de son vol d'aujourd'hui 40 minutes de vol tranquille mais il y a fort à parier  que nous aurons d'autres récits et photos au cours de la semaine

Michel