dimanche 14 août 2016

Reprise du treuil fixe


Bien que les plaines du Valois nous tendent les bras depuis plusieurs semaines, le treuil reprend son activité encore plus tard que les autres années.

Ce dimanche, Louis et Laurent bravent les embouteillages pour lancer la séance avec ce bon vieux treuil fixe avant la montée des thermiques.


On renoue avec les habitudes en choisissant la plus grande longueur disponible (E/W) en dépit de la prévision météo N qui lui est travers.

Les pilotes se font fort de monter leurs voiles dans cette orientation tant que le gradient empêche le vent météo (d'ailleurs très faible  en raison de l 'anticyclone) de descendre jusqu'au sol.


Le téléobjectif nous révèle le côté impressionniste de la réfraction de la lumière dans la couche de convection.

Par contre; dérouler dans la plus grande longueur nous rappelle  qu'il faut éviter la faute qui consiste à attacher le début du câble à la bobine (même pour résoudre un emmêlage inextricable) et celle de démarrer dans un champ dont les cannes sont trop longues, car tant que le câble est en traction, il glisse entre elles mais si la traction est interrompue (ce qui peut toujours arriver), il forme une boucle qui peut s'y accrocher.


Finalement, on se réinstalle face au Nord ce qui favorise le gonflage et la montée, mais nous autorise une plus petite longueur d'évolution disponible.


Le treuilleur  profite de l'exposition au sud pour peaufiner son bronzage


Les véhicules rustiques révèlent les fonctionnalités que n'ont plus les modèles récents, car en pratique, les limitations à l'usage du treuil (en plus de la disponibilité des participants en cette saison) sont principalement dues à la difficulté de ramener le câble dans la direction bien orientée.

Pour bien montrer les capacités de cette nouvelle piste, Louis nous fait une démonstration de gonflages et de montées bien contrôlés, puisqu'il commence même à enrouler et partir en cross, avant de se rappeler qu'il a le seul largueur et qu'il doit donc revenir au déco.

Vexé, Laurent utilise sa force physique pour tenter de remonter plus haut (ce qui lui vaut une inscription d'honneur à l'URVAM)

La preuve ci-dessous:



Il refera quelques beaux vols avec de moyens plus classiques


Avant de retourner à la civilisation, les pilotes parisiens préféreront encore le charme agreste d'un déjeuner champêtre à l'hospitalité légendaire des indigènes.


Cette séance de reprise a rempli ses espérances en permettant le déverminage du matériel et l'entrainement des troupes.

On peut aussi remarquer qu'en additionnant tous ces vols modestes, on a quand même largement dépassé le kilomètre vertical pour le coût ridiculement modeste de quelques décilitres de gasoil.

Ça fait un peu plus si on tient compte des avanies que fait maintenant régulièrement subir le vol libre à cette pauvre Kangoo et de celles qu'a inaugurés la DR utilisée pour les reconnaissances de terrain.

Mais globalement ça reste très raisonnable si on compare au vrai coût des sorties sur site.

CB

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