mardi 1 novembre 2022

Va ! Louis, à Vallouise

En ce vendredi 28 octobre 2022, en milieu d’après-midi, le DPCNP représenté par Louis et Octave se mettent en route pour cette sortie de la Toussaint. Les prévisions étant très changeantes et après quelques hésitations ils prennent la direction de Vallouise où les conditions se présentent correctes pour les 3 premiers jours de ce grand week-end. Ils y seront rejoints par notre représentant Toulousain du club qui aura pris la route en milieu de nuit pour retrouver ses joyeux compères en milieu de matinée du samedi, juste après le premier vol de Louis.


Le lieu est superbe, la vallée est baignée de soleil et des couleurs de l’automne qui s’installe enfin, l’humeur est bonne, les blagues fusent comme à l’accoutumée et des voiles planent tantôt depuis le décollage officiel, tantôt depuis alpages vers le site d’atterrissage dont le pommier (à éviter bien sûr) semble déjà repéré par certains proches du club (le dessinateur âgé de 5 ans a été bien orienté sur les couleurs de la voile de Louis, mais a tenu a planter un pommier à l'atterrissage) ;o)


Alex découvre le lieu à l’origine de son nom de famille en remontant avec Octave et Louis qui fait la navette de l’après-midi.



Malgré le ciel et la température ambiante, la brise est très légère et les vols se résument en une belle bagarre pour allonger le plouf le plus longtemps possible. Suite à cette performance d’une quinzaine de minutes sous la couche d’inversion le groupe se remet de ses émotions à une terrasse ensoleillée puis découvre le village de Vallouise avant de se mettre en route vers l’hôtel St Antoine qu’Octave a réservé à Pelvoux.La soirée de ce samedi sera tranquille et le coucher tôt, la fatigue ayant vaincu la  troupe, chacun ayant pu voler tranquillementaujourd’hui. 

A Vallouise escalier à foin, gouttières en cuivre et objets suspendus

             


Le dimanche matin, après une petite course pour pallier les besoins alimentaires du jour, les voici tous trois partis vers le décollage qui se trouve à 15 minutes de marche tranquille. 


Louis, toujours dans les bons coups, et Octave, se préparent à faire des vols en local sur la journée en profitant de la navette pour faciliter les déplacements. Alex les laisse au décollage officiel pour aller chercher un décollage dans les alpages, au-dessus de l’inversion.



Le premier déco des alpages, à 2100m


En montant on devine les crêtes Sud-Est des Ecrins


Figure 4_les roches ont été griffées par les glaciers


Arrivé un peu au-dessus des 2500 m d’altitude, environ 900 m au-dessus du décollage officiel, il est rejoint par une quinzaine d’autres pilotes. Tous ensembles cassent la croûte en espérant que le voile se dégage un minimum pour chauffer un peu les reliefs…


Le sommet de la « Blanche » n’est pas très loin, la crête juste avant le col des 3 refuges laisse passer des brises par moment totalement inversées mais heureusement pas trop fortes…

Après 1h30 d’attente l’espoir s’amenuise et tous parlent de faire un long plouf, le moral aussi gris que le ciel. Mais vers 14h00 une brise légère et bien orientée pousse les premiers qui décollent et se bagarrent pour faire durer le vol le plus longtemps possible. 2 guns décollent de la passe juste au-dessus et plongent de l’autre côté de la crête en direction du Pelvoux dont on devine le sommet derrière la crête qui domine le lac de Puy Aillaud.  


Ils ne seront pas plus heureux que les premiers. Il est possible de voir certaines voiles décoller des contreforts de la Condamine, ce sont les stagiaires du stage « fille » de l’école locale.

14h20, les premières ombres commencent à apparaître et Alex décolle en compagnie de 2 pilotes avec qui la discussion était bonne, tous trois parviennent à accrocher une bulle qui les décale légèrement vers le Nord. La tendance Sud du jour se fait sentir dès 2700 m et Alex décide de transiter de l’autre côté de la vallée, s’offrant un joli survol du déco officiel. Il arrive à 2000 m juste au-dessus des arbres, au pied des falaises du Montbrison et parvient à rester sur ce massif avec les 2 compères du jour avec qui il va voler pendant ½ heure au milieu des bulles totalement inorganisées, sans possibilité de faire plus de 2 tours sans repasser en vario négatif. Une jolie bagarre qui vaudra une bonne discussion avec eux à l’atterro.

Louis s’est fait plaisir en décollant par 2 fois. Octave est monté sur le ring le couteau entre les dents, bien décidé à gratter tout ce qui pouvait l’être pour tenter de passer au-dessus de l’inversion, mais cette fois le lion aura été bredouille malgré ses efforts.

Les horloges ayant été retardée la nuit précédente il était très vite temps de se retrouver à la terrasse pour rassembler la troupe du club, rejointe par 2 autres pilotes des Bauges qui ont décollé des alpages juste avant Alex mais qui n’auront pas eu la même chance. Le contact est très bon avec Nicolas et Quentin. Sa moitié, Lola, les rejoint et la journée est redéroulée en évoquant les différents vols de chacun. 


Le trio du DPCNP retrouve Pelvoux puis descend se restaurer au resto de l’hôtel St Antoine. Ils y recroiseront les 2 autres pilotes avec qui Alex a fait son vol depuis les alpages jusqu’au Montbrison.


Les prévisions pour le lundi seront légèrement meilleures mais annoncent également une entrée de SW assez prononcée en milieu de journée, mais cela semble volable. Le mardi étant annoncé pluvieux voire orageux il est confirmé que le séjour du noyau francilien prendrait fin le lundi.

Alex a fait la navette, Louis a fait son petit vol du matin et les premières bulles se mettent en place. Octave est reparti avec ses crochets, gratte et s’accroche à tout ce qui présente un vario positif, même faible. Il s’est encore une fois offert une belle bagarre et rejoint l’attérro avec un grand sourire. Après avoir souhaité une bonne route aux franciliens, Alex retourne au déco avec Quentin et Lola qui fait la navette. Les conditions s’installant ils parviendront à passer au-dessus du relief et se balader un peu, la rentrée de SW se faisant sentir dès 2200 m. Alex retourne se poser quand cela devient un peu plus fort, le phénomène n’étant pas censé durer trop longtemps. Quentin se pose également 15 minutes plus tard pour la même raison. Une fois sa voile pliée il reprendra la route avec Lola pour les Bauges. Alex remonte en stop pour profiter des conditions si elles se présentent mieux, et la brise permet le décollage et un vol assez tranquille dans les environs.

Le soleil passant derrière les crêtes, en moins de 10 minutes tout le monde se retrouve posé. Eole ayant envoyé une petite salvatrice, Louis obtient une prolongation de son vol

Il était prévu des conditions volables sur Millau, où Michel fulminait de voir les balises de la Puncho annoncer du 50 km/h depuis 3 jours. Notre Toulousain arrive à 21H30 à Millau et retrouve le Manceau le lendemain matin pour le café avant de monter au déco. Un début d'attente


Après 2h d’attente les conditions pourtant très ensoleillées commencent à se présenter bonnes, les manches à air ayant bien joué des airs de girouettes…

Au déco Ouest de la Puncho et à sa grande surprise, Alex retrouve Cédric, un local millavois avec qui il a effectué son vol-rando 2 jours plus tôt à Vallouise !


Ce mardi les premières voiles qui ne tombent pas sont des guns, mais Michel décolle et se met en mode « crochets » pour faire un vol dont il est fier.


Alex décolle peu après et bascule côté Sud, sous le vent mais où les ascendances sont meilleures. Il les jugera trop proches du relief pour l’autoriser à franchir sereinement le cisaillement du NW qui commence à rentrer. 

Il rejoindra finalement Michel à l’atterro avant le traditionnel debriefing à une terrasse avec sourires et rigolades en compagnie de Sabine qui aura une nouvelle fois fait la navette ce jour-là.


Fin de séjour pour Alex mais par pour les manceaux qui restent à Millau une journée supplémentaire !

Du coup Michel se fait une belle ballade dans le bocal millavois le mercredi, bravo le Manceau ;o) 

Ce séjour automnal aura été à géométrie variable, les uns à Vallouise puis Millau, les autres à Aspres. Mais le principal est que beaucoup auront volé dans ces conditions automnales pour garder le sourire béat des pilotes heureux de leurs vols!


AA