samedi 18 janvier 2020

Reprise de saison en paramoteur

Les conditions anticycloniques sur l'Ile de France ce samedi ont donné de belles éclaircies. Avec un petit vent sympa de Nord Ouest, et en l'absence de sites de vol libre proches de Paris, quoi de mieux qu'une séance de gonflage parapente avec option éventuelle paramoteur.

En supplément de Louis et moi, deux autres pilotes étaient intéressés à venir dans le Vexin, mais la peur de ne pas avoir assez de vent ou la grippe ont eu raison de Gérard et de Jean.

Le vent s'est avéré suffisant par période pour effectuer de beaux gonflages et envisager un vol paramoteur.

Pour ma pomme, renouer avec le paramoteur nécessitait de surmonter plusieurs difficultés. Tout d'abord être sûr que je pouvais me relever avec mon paramoteur et que je ne  m'écroulerais sous le poids en marchant. Ce fut fait avec succès. Seconde difficulté, trouver une voile d'emprunt pour pallier l'étourderie que m'avait fait oublier ma Tsampa, ce fut fait en envisageant d'emprunter la voile de Louis, Enfin le moteur a mis une bonne demi-heure pour accepter de démarrer, sans doute les membranes du carburateur ont dû sécher après de long mois d'inactivité. Une fois toutes ces conditions réunies, le vent est complètement tombé et je me suis abstenu.

Louis en revanche avait bien préparé son matériel, avec des essais moteur chez lui le matin avant le départ et une modification de l'attache pilote. La bonne nouvelle est qu'il a pu décoller après 2 ans et demi d'insuccès, en revanche la position en vol a été surprenante, avec un déport du pilote sur le côté pendant la montée puis une position très "luge" à l'atterrissage. Tout ceci se voit dans la vidéo ci dessous, et il restera encore de la mise au point pour avoir une meilleure position du pilote en vol. Un bel ULM Tetra en ballade depuis les Mureaux est venu nous rendre visite.





BdlB

samedi 11 janvier 2020

AG 2019

Cette année, nous étions cordialement reçus par Jean et Laurence.

Compte-Rendu officiel de l'Assemblée Générale du Club pour l'année 2018 c'est là






mercredi 8 janvier 2020

Tenerife Jour de l'an 2020


TENERIFE Jour de l’an 2020, les cinquantièmes rugissants !
A l’initiative de Octave qui avait décidé de fêter judicieusement ses 50 ans dans un pays tempéré propice au Parapente, que demander de plus beau cadeau.., une sortie improvisée s’est constituée avec Philippe et Gérard, accompagnés par Hélène, Swan et Sylvie.
Tenerife, comme les Açores et surtout la Réunion, est balayée en permanence par les Alizés, et cela ronfle toujours d’un côté. Mais avec un Volcan de 3700 mètres presque au milieu, on est assuré d’avoir toujours du calme sous le vent, quel qu’il soit sur 360 °, donc cela vole un nombre très important de jours par an… 
C’est l’île de l’éternel printemps selon les locaux. 

Donc au milieu des cadors venus du monde entier pour tester leurs ailes et leurs techniques de pilotage, le DPCNP n’a pas démérité, et la suite va le prouver 😉

Après une arrivée dispersée le Samedi, nous sommes à pied d’œuvre le Dimanche 29 au matin. Nous faisons la connaissance de Marco, notre guide pour la semaine, un Italien humainement et techniquement formidable, et un couple de Français, Florence et Boris, qu’Octave avait déjà rencontré sur des sites par chez nous…
Nous montons sur un site à 1200 mètres au-dessus de la plaine immense de Guimar, après avoir repéré l’atterro en bord de plage, avec murs, fils électriques et grillages de Gendarmerie. Sans manche à air, Marco souligne qu’il vaut mieux avoir un GPS donnant  la vitesse sol en approche pour voler sur cette île quand le vent est faible …

L’atterro du Parking


Sur le déco, les premiers gonflages témoignent d’une nervosité due à la fatigue du voyage.
Après le brieffing de Marco, Philippe ouvre le bal sur le déco 1200, tout le monde décolle bien et rejoint l’atterro.

On pose à l’endroit prévu et nous partons nous restaurer, en attendant une baisse du vent, sur une belle place ornée de statues des aborigènes de l‘île, les  Guanches, animistes vivant paisiblement de la pêche, qui furent bien entendu exterminés à partir de 1494, tant leur mode de vie était scandaleux, par les Espagnols puis par la peste...


Suite à ce remplacement de populations, on remarquera l’évolution extraordinaire du genre humain… Ces créatures musclées obsédées par la survie étaient d’un ridicule comparées aux hommes modernes…

Ici, on pourrait croire que nous entamons notre conversion rédemptrice tant suggérée par Yves, mais que nenni, un bar à gauche de l’église aura raison de nos motivations 😔
 
Puis nous montons au sommet de la caldera immense sur un déco à 2200 mètres, c’est parti pour 12 km de descente, finesse 5, posé au même endroit.

Retour au sol, les afters sont dans la tradition du club, conviviaux et revigorants !

Le Lundi 30, vols dans la même vallée, mais sur un nouveau décollage, face Nord Est, posé soit dans une décharge ( atterro officiel quand même…) ou sur la plage

Déco de Octave en danseuse, hop, hop !

L’atterro / décharge de Guimar

L’atterro le plus sympa du coin, la plage, est libre de baigneurs en cette saison, surement plus du tout en été… 
Philippe en approche

Dernier vol du soir en remontant au 1200, et là, patatras, trois gamelles sur trois tentatives de décollage…
Là même où nous avions décollé le premier jour, avec du vent, les 5 mètres de course n’auront pas suffi pour nous envoler, malgré de beaux gonflages dos voile.  Philippe se ramasse en contrebas, Octave suit, comptant sur sa nouvelle aile 😀, et finit comme Philippe mais avec un bon choc à la main gauche.
Je décide donc de monter au-dessus de la route. J’attrape les deux élévateurs avant, lève, fonce, mais avec les deux oreilles fermées…😗 Finesse 2, je dépasse à peine la route et me ramasse dans la poussière. Choc à la main droite et au coude, on fait la paire avec Octave. Nous décidons de « rentrer maison ».

Bilan : un Octave indisponible pour 2 jours selon les prescriptions de notre doc attitré, et un Gérard moins touché, excepté l’amour propre, mais tout le monde y a eu droit…

Les leçons : On a trop cru en nos voiles quant à leurs capacités de portance à basse vitesse, et j’ai appris qu’il ne faut pas prendre les 2em avant sur une Arcus RS, ce sont ceux des oreilles et cela les ferment sur cette aile en dos voile… J’ai vu aussi qu’on ne peut pas faire de roulé boulé avec une sellette airbag, quelle que soit l’aile !

C’était ici, on n’a pas de photos des sketches, il parait que c’était très drôle 😀 :

Mardi 31, sans Octave donc, nous partons voler vers l’Ouest et le Nord. Nous nous arrêtons sur un petit site de 600 m en Ouest. Boris, Florence, Philippe puis Gérard tenteront de s’accrocher sur la paroi, sans grand succès, et atterro dans une petite parcelle entre les bananes.

Nous nous restaurons près des falaises Los Gigantesques, 500 mètres de hauteur environ :

Puis montée au Taucho, le site le plus aménagé en Ouest, Objectif la plage à 7 km, ou une décharge…

Ce soir, c’est le réveillon, et nous le commençons par l’apéro à l’atterro…

Rentrés à l’hôtel chez Philippe, repas fin improvisé de tapas, arrosé comme l’événement le mérite
Feu d’artifice pour les 50 ans de Octave, all include, une surprise offerte par le club DPCNP, j'avais pris le chéquier pour une fois, je vous en parlerai à l'AG 😄 


Mercredi 01 Janvier, quartier libre, nous visitons Masca, un village typique de ceux des Barancos, les gorges.

Le 02 janvier, nous sommes à fond, réunis au complet avec Octave requinqué, et avec deux nouveaux compagnons, un couple dont un cador Belge, pour voler sur el Tanque, au Nord. Sans un poil d’air, mais cette fois ci, on a plus de place pour courir… Tout le monde décolle bien et nous posons à la plage ou sur le parking de la baleine

Ici notre collègue Belge Valentin qui ouvre la voie, et l’atterro sur la plage de gros galets.

Nous ferons un deuxième vol dans l’après-midi sur le même site, on grattera beaucoup mieux sur les falaises.
Le déco vu de l’atterro de la baleine, elle même en bas à gauche…

Vendredi 03 Janvier, c’est le dernier jour de vol, nous partons sur Guimar, les conditions sont plus ventées. Un peu de patience et nous décollons tous du déco orienté Nord/Est et rejoignons la plage

La fameuse vraie photo des chaussures de pilote !

Posé sur la plage

Les conditions semblent se calmer, et nous montons au déco de 2200. Des Cumulus se forment lors de la montée, et une couche nuageuse est bien là à notre arrivée au sommet. Sans attendre, tout le monde décolle pour un dernier vol d’anthologie au-dessus de la couche qui se densifie mais ne progresse pas en épaisseur, balayée par un vent qui souffle à l'opposé de celui de la couche inférieure, une des subtilités de ces îles.



L’atterro est à 12 km, la couche est entre 1500 et 1800 mètres. Impressionnant, mais il y a toujours un trou quelque part… 

Octave prend le temps de filmer :

Et en dessous de la couche, les reliefs merveilleux des coulées de lave.

Cela commence à ronfler sur la plage, descente verticale de 300 mètres, super !


Voilà, le périple se finira pour nous sur ces images, en remerciant le Tiede, Volcan sacré, de nous avoir protégés des vents mauvais. Les Guanches nous ont peut être également  reconnus comme les leurs, respect et humilité face aux éléments, paix à leurs âmes !

Octave et Gérard

La vidéo de Octave est ici :

https://youtu.be/1RXol2Z_UjQ

Annexe Touristique.
Hélène, Swan et Sylvie ont profités du séjour pour visiter l’île, hyper touristique en bord de mer, plus tranquille en montagne et dans les parcs.















     


FIN du voyage
Tenerife du 28/12 /19 au 04/01/20
https://youtu.be/1RXol2Z_UjQ