mardi 4 août 2015

Re-Re-résurrection du treuil

On aurait pu s'arrêter aux considérations psychologiques sur l'incroyable série d'actes manqués qui ont fait perdre en premier temps les écrous de la bobine puis la clé de contact du treuil, alors que tout était prêt pour officier.

Il a bien fallu improviser pour mener à bien la mission qu'on s'était imposée, c'est là, comme en vol, qu'on vérifie qu'on perd une grande partie de ses moyens en cas de stress ce qu'il faut compenser par de la méthode, de l'entraînement et de la culture.


En moins d'un demi-heure sur le terrain, l'étouffoir du diesel avait été jugulé grâce à une technique de voleur de voiture et des écrous à pas fins avaient été retrouvés dans les réserves improbables qu'accumulent tous les vrais mécaniciens.


Par contre il a fallu une petite matinée où le temps est principalement passé à pallier le manque d'outillage et de matériel adapté, pour que le câblage électrique retrouve une forme à peu près humaine.

Certes ce n'est pas un beau câblage aviation mais sa rusticité devrait lui assurer quelques temps de service, en tous cas, il permet à ce bon vieux treuil de répondre présent pour la prochaine session.

Il évitera peut être tous les stress pour lesquels le retraités ne sont plus taillés mais qu'ils doivent encaisser jusqu'à la relève.

CB

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