vendredi 2 octobre 2015

Dévidoir troisième séance


En dépit de l'hostilité des travailleurs franciliens qui persistent à aller travailler avec leur voiture, ce qui retarde le regroupement de tous les participants qui porte maintenant sur un périmètre de 170 km.

En effet un autre club de la région parisienne nous a demandé notre assistance pour se former en urgence afin d'être en mesure de réaliser un ambitieux projet de démonstration au dévidoir.

La chaleur de leurs remerciements, gage de leur gratitude, conditionnera évidemment les futures assistances bénévoles que nous serons menés à accomplir pour promouvoir cette technique prometteuse.



 

La structure est en place vers 10h30, le vent n'est pas aussi fort que prévu mais il est orienté un peu à gauche du chemin qui était idéalement axé suivant les prévisions.


Le dévidoir montre qu'il est un peu plus exigeant pour la technique de gonflage que le treuil fixe car on ne peut disposer de l'angle quasiment constant de la traction et surtout du fait de faire durer la pré-tension le temps que le pilote se décide ce qui permet également de décoller en douceur sur l'élasticité du câble.


Mais avec un treuilleur attentif, ça devient un exercice qui permet de faire monter peu à peu le niveau technique en toute sécurité.


Il faut se départir de l'attitude du pilote de montagne qui doit emmener volontairement sa voile sur l'axe de décollage imposé par la topologie.

Pour adopter celle du pilote de plaine qui délègue complétement au treuilleur l'application de la tension en se contentant d'amener sa voile équilibrée le plus rapidement possible à l'incidence de vol, la direction exacte se recalant automatiquement  quand le câble se déroule.

Cette attitude étant d'ailleurs exactement celle du pilote de paramoteur.




Ensuite il suffit de réduire le creux du câble qui indique la dérive pour trouver la combinaison des vecteurs vitesse qui indique un vol sans dérapage par rapport à l'air, quelle que soit l'impression que donne la voile par rapport au sol.



Nous étions dans un cas-école, car la composante travers bien que faible était systématique de gauche comme le démontrait la poussière et la chute du câble.


Donc la voile ne devait rester face au vent météo que le temps du gonflage sous peine de traverser le chemin et de remonter au vent de plus en plus en dérapage, comme Laurent en a fait la déplaisante expérience.

On notera que le fait de relâcher la tension permet un atterrissage de vol libre indépendant de la direction du treuil.

Il convenait donc de se laisser doucement décaler sur sa droite au cours de la montée.






La vidéo montre bien l'évolution entre un vol qui part latéralement que le treuilleur doit impérativement relâcher et la trajectoire idéale où il peut appliquer toute la tension.



Si en plus le pilote résiste à la tentation de se jeter dans la sellette, on en arrive à des vols exemplaires comme chacun a pu en faire avant la fin de la séance.


 

CB

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