samedi 30 mars 2019

Vols dans le bocal de calvados


Cette sortie improvisée dans le Calvados n'a pas obtenu, au sein du club, une grande audience. Nous n'étions en effet que 2 à disposer de notre week-end et prêts à prendre la route ce samedi matin vers le site de Clécy. A notre arrivée, le parking encombré nous a fait penser que nous avions bien mal choisi notre journée.


En fait tout ce monde est majoritairement participant, organisateur ou spectateur : il s'agit de la compétition de distance parapente organisée bien sypathiquement par le club Eurenciel. Plus tard devant mon écran, il me semble voir sur le site de la fédération que plusieurs pilotes ont dépassé les 60 km au cours de la journée..

Le site reste bien heureusement accessible aux non compétiteurs que nous sommes.


Vers midi nous nous lançons dans un premier vol. La descente est agréablement ralentie par les débuts d'activité thermique. J'ai choisi de voler avec ma plus grande voile pour rallonger le plaisir de voler.
 

Au second vol et alors que déjà de nombreux compétiteurs sont en vols, la masse d'air est assez hargneuse. Octave se fait décrocher sans ménagement après un premier va et vient à l'altitude du décollage. Je pars à sa suite pour un plouf ponctué de coup de buttoirs dans ma voile.



A chaque arrivée en bas, nous avons la chance de trouver une place dans un des véhicules de l'organisation de la compétition ou de voitures de pilotes de loisir comme nous.

Vers 13h30 certains compétiteurs se sont extraits du décollage


Les autres sont dans l'expectative d'un régime d'ascendance bien établi, en particulier ceux qui ont passé beaucoup de temps et d'énergie en vol pour finalement devoir se poser.sur le site.
Enfin tout le monde se décide presque en même temps, Octave doit batailler quelques minutes avant de démarrer son ascension,
 

pour ma part, cela démarre bien et quelques minutes après je me trouve au dessus du décollage,



puis je suis comme un pacha à tournoyer paresseusement jusqu'à 5 à 600 m  d'altitude. Je regarde avec intérêt les 2 groupes d'ailes au dessus de moi, certaines peut être à 400 m au dessus et les autres bien plus haut. Octave fait partie du groupe le mieux loti : après m'avoir fait un petit coucou en passant quelques dizaines de mètres au dessus de moi, il poursuit sa montée et moi j’entame ma longue descente. 

Octave a pu monter à près de 2000 m d'altitude, et se lancer dans un cross. Les esprits chagrins feront remarquer qu'avec 1700 m de gain d'altitude, il aurait pu nous ramener un meilleur résultat que les 15 km revendiqués, et j'ajouterai qu'avec son arrivée proche de Plessis-Gimoult, il n'est pas complètement sorti du bocal...de Calvados.


Toujours est-il que je dois remonter à la voiture et aller le chercher, ce qui avec les petites routes du bocage Normand et la faible couverture téléphonique, prendra un temps significatif

Nous voilà de retour sur le site à une heure tardive. Après un plouf qui nous apprend qu'il aurait mieux valu attendre que le soleil s'échappe des nuages, nous enchainons un cinquième vol prolongé en soirée



Le retour vers le gîte normand du club se fait tardivement. Nous avons dû diner avec les rations de survie présentes dans les fonds de placard, terminant toutefois par un bon sorbet à la pomme arrosé de Calvados de 15 ans d'âge. La nuit a été bonne et réparatrice.

Voici la vidéo de nos exploits

BdlB

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