dimanche 31 mars 2019

LaLaLand Elle danse !


Arrivés vers 11h30 en correspondance de notre sortie de la veille dans le Calvados, Octave et moi déployons nos voiles sur le site de La Landelle. Malgré le beau soleil et les avis de renforcement de vent dans l'après midi, une poignée de pilote seulement est présente à ce moment sur le site, cela est peut être dû au changement d'heure.




Les conditions semblant mieux établies, nous voilà en l'air, survolant longuement la première rangée d'arbres au bord de la plaine avec une incertitude sur la durée du vol. Due à l'orientation du vent prédominant au nord, les ascendances sont plus efficaces au dessus du décollage nord et progressivement, quelques mètres sont gagnés.


Peu de problèmes de croisement et de priorité car nous ne sommes que 4 ou 5 en l'air. Au bout de 20 minutes, après un point bas dans mon vol, au lieu de suivre plus longtemps Octave  vers le Nord, je reviens vers le décollage et me retrouve rapidement en bas. Il me faut peu de temps pour remonter, décoller, faire un plouf et me retrouver à nouveau au même point. Octave qui a mieux géré son capital altitude, a bien profité de son vol pendant mes aventures pédestres.

De retour au décollage, nous constatons l'arrivée de Louis.


Les conditions de mise en vol sont devenues plus compliquées ; plus d'ailes étalées, plus de sautes dans l'intensité et la direction du vent. Il faut facilement 2 ou 3 tentatives de gonflage avant que la voile soit bien positionnée pour le décollage. Et le ballet des ailes se ponctue de glissades du pilote vers le coté, l'arrière ou "d'empapaoutages" dans les branchages de bord de décollage. Mais selon la formule consacrée, aucune bête n'a été blessée.




Louis décolle d'à peine plus bas pour fiabiliser sa manœuvre, mais les quelques fraction de mètres perdus ne lui permettent pas d'accrocher les ascendances.



Pendant le pique nique, c'est vraiment du 50/50 sur s'il vaut mieux se contenter de replier son matériel après un beau week end de vol ou retenter un vol avec les aléas du décollage. Pour ma part je suis plutôt partant, convaincu que le repliage de l'aile sera plus facile en bas dans la plaine et Louis, bien décidé à retenter sa chance, emporte notre décision.

On retiendra de ce vol d'après midi, qu'il y avait une vingtaine d'ailes en l'air dans un volume assez large, que le vol culminait facilement à 400 m.

 
Pour ma part ce sera, après avoir volé un peu trop en arrière du thermique, une rapide descente en arrière du décollage nord. Ceci me permettra de faire connaissance avec ce décollage, de prime abord peu engageant avec sa rangée d'arbre en bout de piste. En revanche, une tentative volontaire d'atterrissage au sommet échouera plus tard avec un passage en vol au dessus du haut du terrain de décollage.

Ces vols sympathiques concluent ainsi un week-end de vol partagé entre la Normandie et les Hauts de France

Voici la vidéo


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