Mission accomplie ce samedi pour le débroussaillage au site Nord de La Landelle. C'est Louis, une fois de plus qui nous a dignement représenté
Voici une partie de la sympathique équipe à l'oeuvre (enfin.. en train de lever le coude)
Sur les sites de parapente proche de l'île de France, nos maillons faibles du club se sont compliqués la vie à plusieurs occasions : soit en frôlant la végétation en bout de décollage, soit en "empapoutant" leur voile dans la végétation au décollage ou à l'atterrissage au sommet..Chaque site a sa particularité : à La Landelle, la végétation est très présente en bout de décollage, à Saint Clair sur Epte sur les côtés du décollage. Enfin à la Roquette, la végétation à l'arrière du décollage et sur la pente rend les décollages et atterrissages au sommet plus délicats.
Et oui, un bel air de printemps cette semaine de février. puisqu'après les vols de reprise de la veille par deux autres paramotoristes, nos 2 grognards ont décidé de se transporter à la Roquette et à tout hasard, avec tout le matériel de vol libre en parapente et les paramoteurs.
Louis et moi sommes seuls sur le site et interrogatifs sur la force du vent. S'agira-t-il de ploufs ralentis ou de petits vols tenus.
Louis décide que cela vaut le coup d'être tenté
Je le suis quelques minutes plus tard, mais ayant oublié mon parc de caméras à la maison, je ne peux attester de la véracité de mon vol de 6 minutes et posé luge sous le sommet, qu'en vous fournissant la trace de mon GPS. Bien sûr on pourra toujours arguer que j'ai couru sur la pente pendant 6 minutes en agitant ma montre GPS au bout d'une perche de 6 m...
Louis n'est pas le seul à s'être trouvé rapidement en bas et a été remonté par une voiture secourable. Prêt pour son second vol qui le mènera également quelques minutes au dessus de l'altitude du sommet.
Sachant que l'atterrissage est un peu bourbeux en bas, et que le vent a faibli, je ne me sens pas d'utiliser ma voile toute neuve, en revanche ma bonne vieille Tsampa craindra moins et me permettra peut être de tenir mieux dans les ascendances faibles. Je ne vais pas vous faire croire que c'est moi au décollage, c'est juste pour montrer qu'il y avait une bonne activité sur le site. La Tsampa me permettra de voleter quelques minutes au dessus du sommet et de retarder l'inexorable descente vers la Seine.
Et le titre "Propulsar deuze" atteste seulement que ma machine a très bien démarré comme son grand frère picard, et m'a permis de rester une fraction d'heure en l'air à Noyers. Ceci est bien évidement sans document cinématographique, vous êtes obligé de vous en remettre au témoignage de Louis et de l'ami François venu voler en 3 axes ce jour.
Louis qui a été privé du petit surcroît de vent magique permettant un décollage dos voile
L'utilisation exclusive d'un téléphone portable interdisait toute prise de vue en vol. Dans l'avant avant dernière séquence, vous avez une devinette : quel est l'âge du pilote qui atterrit à la Roquette? Et en générique de conclusion, les prochaines dates des opérations de débroussaillage à La Roquette et La Landelle.
Encore une fois, cette vieille machine et son vieux pilote ouvrent la voie pour les générations montantes.
L'année dernière, j'avais pris comme thème pour le dernier vol: une visite au rond-point tenu par les gilets jaunes.
La fébrilité et la température négative (surement liées) m'avaient empêché d'enregistrer la vidéo de ce vol historique.
Les 2 partis responsables de l'occupation étant aussi têtus l'un que l'autre, je savais que j'aurais de nouveau ma chance d'immortaliser ce passage de l'histoire contemporaine.
De plus, ce vol m'a ramené sur les lieux de mon ancien terrain où j'ai fait tant de vols (et où quelques oisillons ont cassé leurs premières hélices de paramoteur).
La comparaison avec les anciennes vidéos illustre bien les changements que subit notre société: d'un côté l'invasion par les GAFA, avec le terminal Amazon et de l'autre une jacquerie qui s'ajoute à la longue liste qui parsème l'histoire de France.
Les conditions météo étaient vraiment idéales, mais maintenant que je n'ai plus mon terrain habituel, la difficulté était de trouver un bout de piste pas trop boueux, j'ai donc dû me contenter d'un petit terrain vraiment pas idéal, ce qui m'a quand même créé quelques difficultés techniques.
Comme leur analyse est plutôt personnelle, ceux que ça intéresse pourront trouver là les réflexions que ça m'a inspiré.
En fin d'année dernière, Octave se frotte les mains : "Je pense qu'on va être les premiers à voler en 2019 car on décolle pour Millau à 8h demain. 15/20 km/h Nord, ça va tenir à Brunas"
Les copains s'étonnent qu'Octave et Alex puisse dissiper aussi vite les vapeurs de la fête et se rendre de manière aussi matinale sur le site.
Le message arrive vers midi avec deux belles photos. "Salut les gars , bonne année à tous. Nous sommes arrivés à Millau pour cette sortie improvisée. Avez vous connaissance d'un tuto "comment voler dans un brouillard dense? Nous attendons que cela se lève !"
Alex reste optimiste sur les chances de voler: "il n'est pas dit qu'on n'a pas volé"..Mais quelque heures plus tard, Octave nous confirme que le brouillard ne s'est pas dissipé.
Alors le premier vol de l'année. C'est quand même Octave qui l'a fait quelques jours plus tard : "Cet aprèm ce sera un vol indoor sans aile, Ca s'appelle Ifly et ça se passe à Paris. C'est dans un tube en verre. Merci Papa Noël".
De nombreux messages répondront à cette prouesse : prise d'altitude de 10 m, RFA d'une combi rouge meilleure que celle d'une combi bleue. En tout cas le club peut homologuer ce vol comme le premier de 2019
Un vent d'ouest était prévu cet après midi à 14-22 km à 14 heures à Clécy. C'était m'avait-t-il semblé la dernière occasion de faire un vol prolongé en Normandie avant la fin de l'année.
Je n'avais pris la météo que sur un seul site météorologique, trop content du résultat qui me convenait bien.
Arrivé sur place, j'ai dû déjuger les prévisions, tout comme la dizaine de pilotes attendant un hypothétique renforcement du vent.
Après quelques minutes de maniement de voile au sol, je me suis résolu à voler pour un agréable plouf
De nombreuses sorties de motorisé (paramoteurs, motorisations auxiliaires pour delta, pendulaires), une saison de treuil impressionnante, des sorties remorqué et vols de distance, un séjour de parapente à l'étranger, des sorties de vol libre sur nos sites habituels caractérisent la saison 2018. En outre, plusieurs pilotes ont renouvelé leur voile de parapente et ou leur sellette, fait l'acquisition d'une aile delta, d'une motorisation auxiliaire. Le club compte également dans ses rangs un second biplaceur parapente.
La vidéo résume en quelques minutes les 4 heures de films de la bonne soixantaine de sorties relatées sur le blog. Il a fallu faire des choix déchirants pour ne garder qu'un super concentré de l'année
