jeudi 17 avril 2014

Envolées Héracléides jour 2


Le soleil est au rendez-vous, il se lève à travers les vitraux de la basilique locale, il faudrait en plus que le vent nous soit favorable.

Après avoir décompacté nos ailes et récupéré notre chauffeur, dans un premier temps nous tentons notre chance au plus près: sur  le mont Gérania au dessus de Pérachora.

Le paysage est superbe mais le vent n'est pas trop bien orienté.


Notre quête nous mène ensuite dans la région de Némée en Argolide, cette contrée aux vins renommés est aussi le lieu où Héraclès aurait effectué le premier de ses travaux: Etouffer le lion de Némée.

Étrangement, nous retrouverons les traces d'Héraclès plusieurs fois au cours de ce séjour, d'où le titre de l'expédition.

Comme toujours, Roland nous dégotte un site où ça pourrait voler, après une humidification de l'atterrissage et une reconnaissance soigneuse...

qui nous montre qu'il est en forme de L dont la jonction des 2 branches est matérialisée par un bel arbre  et que sa dernière branche est balisée par un joli tas de fumier.


nous montons à un décollage où le vent travers se redresse doucement.


Après une reprise des vols montagne un peu laborieuse pour certains pilotes des plaines, les vols se passent parfaitement.

 
Finalement l'atterrissage est plus accueillant que prévu.





Après un copieux repas au village, nous remontons sur la crête au pied des éoliennes pour tenir compte de la déviation du vent qui s'est produite entre temps.

On s’aperçoit qu'il a encore forci, d'où une petite attente suffisante pour remarquer que les éoliennes ont un pas à gauche comme la plupart des hélices aéronautiques, ce qui nous sera bien utile pour voir à longue distance le sens du vent sur les crêtes pourvues d'éoliennes.


Les décollages se succèdent, même si quelques pilotes des plaines ont encore des problèmes avec le gonflage de montagne.


Finalement le vol sera calme en raison de l'arrivée du voile nuageux, certains subiront même quelques gouttes de pluie.


L'atterrissage maintenant bien connu nous accueillera encore.





La journée se terminera encore par un repas copieux dans une taverne de Loutraki, où les grecs nous démontrent leur capacité à faire bruyamment la fête en dépit de la crise.

CB BdlB

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