jeudi 25 juin 2020

Saint Hilaire, Aspres ou Luc en Diois, il faut choisir

Après nous avoir inondés de prévisions météo changeantes pour plusieurs sites de vol, Octave nous a proposé cette sortie la veille pour le lendemain. En tout 4 jours de vols, du jeudi 25 au dimanche 28 juin 2020, pour 3 participants.

  

Jour 1 (Jeudi): 

Départ à 7h00 de St Germain. Le camion de Louis est abandonné sur le bord de la route, en lisière de forêt de St Germain. Et c’est parti pour un périple qui démarra à deux, en Yéti. Pour les futures générations qui ne savent plus ce qu’était un Yéti, c'est une voiture qui ressemble à une Rancho… Euh, pour ceux qui ne savent pas ce qu’était une Rancho… Bref

Arrivés en milieu d’après-midi à St Hil, nous montâmes directement au décollage Sud. Là, nous apprîmes que le funiculaire était en panne et qu’il nous faudrait faire du stop masqué pour remonter.


Une fois en l’air, Octave sut tirer profit des quelques thermiques et reposa au sommet 1/2h après. En vol, il donna l’alerte après avoir aperçu un secours et une aile posés délicatement au sommet d’un arbre, en bordure de la grande falaise. Un retour radio lui indiqua que l’incident était arrivé 1h plus tôt et que le pilote avait indiqué se sortir d’affaire seul. Bon, ça ne rassure pas et ça semble montrer que la journée avait été fumante… Louis se contenta d’un petit vol pépère.




La soirée fut frugale, au Chamois (maintenant dénommé « Barribal » ), autour d’un thon admirablement cuisiné et quelques tasses de rosé.

Jour 2 (vendredi) :

Le ciel commence déjà à se charger à 8h00. Après un rapide petit déjeuner au Barribal, départ au déco sud où le vent est déjà assez bien établi. On enchaîne alors deux vols très sympas, dont un qui tiendra 1/2h pour Octave.



Cependant le ciel est maintenant complètement bouché et l’orage approche. Après concertation avec Alex qui mourrait d’envie de nous rejoindre, on décida de faire un bout de chemin vers lui en migrant à Aspres sur Buëch. Arrivés le soir sur place, Octave se mit en l’air pour un soaring très calme dans un vent d’Ouest pourtant soutenu.



Le vol dura plus d’une heure alors que le vent se renforçait et des lenticulaires commençaient à se former. Posé au Chevalet vers 21h00, on se dépêcha d’aller se restaurer à la cabane à frites du coin. Le serveur voulait à tout prix vendre à Louis une bière plus chère et moins bonne. Erreur ! On n’y mettra jamais plus les pieds. Bon, on a quand-même mangé notre sandwich car il faisait tard et faim. Bivouac au Chevalet ensuite et Alex nous y rejoignit vers 1h00 du matin



Jour 3 (samedi), dit le « jour chimique ».

Chouette, on va prendre le petit déj avec Alex dans le troquet du coin. Après avoir esquissé un projet de réaménagement du carrefour devants le bar des sports de Aspres, en laissant leur juste place aux voitures, nous montâmes au déco sud ou Louis et moi volâmes en un petit plouf matinal. Alex nous récupéra en bas et nous remontâmes pour LE vol. Au sommet, on trouva un grand groupe de d’jeuns volants, un club de Grenoble (le GUC Parapente), accompagné de Gérald Delorme, grand écrivain (manuels de parapente) mais aussi, très grande gueule (on n’entendait que lui sur le déco et sur tous les sujets qui lui passaient par la tête…). Louis partit le premier. Un peu trop bousculé par l’aérologie, il fila assez vite se poser au Chevalet.



Un instant de d'introspection avant le décollage



Avec Alex, on s’est mis en l’air un peu plus tard (et après une petite averse). Alors là commença un vol long, mouvementé et grisant qui dura près de 2 heures. Thermiques à 6/7ms, plafond à près de 2700m, petite tentative de cross vers le sud assez vite bloquée par une averse (du côté de Laragne).







Le soir, nous nous offrîmes une terrasse à Veynes après un apéro au bords du lac éponyme.  Couchés tôt après les émotions de la journée de vol et du concert improbable de Rock/Rap capté au centre de Veynes.


 Re bivouac au Chevalet. Ça commence à sentir le fauve dans le campement…


Jour 4 (dimanche) : 

Après une montée au sommet où on constata un ciel déjà bouché et un vent pas terrible, on décida de monter au Clamontard où le ciel nous parut plus clément. Bingo ! Vol très sympa, Alex et moi. Louis s’est désisté au bénéfice d’une navette, sur ce coup là. Petit vol de quelques dizaines de minutes qui nous donna assez de pêche pour nos retours respectifs. Alex vers Toulouse, Louis et Octave vers Paris.




Bilan très positif pour ces 4 jours de vols qui n’étaient pas forcément très bien engagés vu le risque météo assez prononcé. On aurait pu perdre mais on a gagné un peu de liberté après ces derniers mois… comment dire…!

la vidéo est là



OP + AA + LA




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