dimanche 14 avril 2019

Lalandelle en avril

Lalandelle en avril, c'est "ne te découvre pas d'un fil...". Arrivée matinale des 2 premiers pilotes du club, le thermomètre de la voiture laissé en pole position sur le parking, indique 4°C.

Le seul parapentiste déjà présent sur le site sur le site tente de gonfler sa voile. Elle monte facilement puis joue la girouette en penchant à droite puis à gauche en rendant la manœuvre de décollage très aléatoire. Une attente de quelques minutes s'impose pour tenter de mettre d'accord les nombreuses faveurs piquées au bout du site ou sur les hauts arbres à gauche du décollage. Les directions du vent ne sont pas toutes pareilles surtout la gauche...

10 minutes plus tard nous voilà tous en l'air. Louis nous fausse compagnie au bout d'une minute pour atterrir en bas, sans doute persuadé qu'une remontée à pied lui fera le plus grand bien pour combattre le froid. Il ne nous faudra pas plus de quelques minutes pour le rejoindre après une panne temporaire du vent.

Après une remontée à pied rapide, nous constatons que nous ne sommes plus les seuls à vouloir voler sur ce site. Toutefois, comme les conditions de vents sont cycliques et départagent les pilotes ayant décollé entre ceux qui se retrouvent rapidement en bas ou au contraire volent haut, il n'y aura pas vraiment de sensation d'encombrement excessif sur le site


Après quelques descentes plus ou moins ralenties, avec atterrissage en bas ou au sommet, une pause s'impose. Malheureusement ce peut être l'occasion de se refroidir


Le vol d'après midi démarre bien pour moi puisque je monte comme dans un ascenseur, gagnant une cinquantaine de mètres en quelques fractions de minute sans avancer beaucoup vers la vallée.

Après avoir exploité les ascendances en zigzaguant sur toute la largeur du site, nous sommes quelques pilotes à tourner lentement dans un large thermique au dessus du décollage. Octave est le "pompe leader", et il suffit de voler dans sa direction en calculant la dérive importante du thermique pour progresser en altitude. Pour ma part je sais de quoi Octave est capable, avec ses 1900 m d'altitude réussis il y a 2 semaines à Clécy. En finale, Octave et moi sommes les seuls occupants de ce thermique.

L'apogée de notre vol se situera à plus de 900 m pout Octave et 760 m d'altitude pour moi. Et ce sera la rentrée vers le site mais avec une descente rapide et une progression lente vers le Nord Est. Gagnant :  Octave qui revient plus près du décollage, car parti de plus haut, en revanche on doit considérer que j'ai fait le cross le plus long puisque je me suis posé un peu plus loin du décollage. Vous ne retrouvez pas bien sûr de déclaration nous concernant sur la CFD.

Octave a triché un peu en décalant l'altitude du décollage

Ou si vous préférez voir des spaghettis ou des bretzels sur la carte


Et voici ma trace, comme vous pouvez le voir, il n'y a pas vraiment de différence, j'ai bien copié, sauf qu'étant gaucher, j'ai plus incliné ma feuille en dessinant...

Et dans un œcuménisme aérien complet, je rajoute la trace de Jean, lors de son premier vol de l'année en Alisé aux Noyers, son dessin de spaghettis est plus harmonieux mais bien plus réfrigérant car le sommet du vol était à 1200 m.

La vidéo n'est pas un chef d'oeuvre mais a le mérite d’être courte et vous n'entendrez aucun bruit de vent car la caméra était en mode silencieux.



BdlB

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