dimanche 26 août 2018

Le DPCNP à MILLAU en Août 2018

Bonjour

Le club a improvisé trois ou quatre sorties à Millau durant le mois d'Août 2018, plusieurs membres se relayant pour assurer un service continu de vols en parapente et en Delta !

En début de mois, c'est Alex et Michel qui tenirent la barre, puis Jean Louis nous rejoignit et Octave remplaça Alex. Mais Yann arriva lorsque Jean Louis fut reparti, ou c'était pendant l’absence de Michel, enfin..., je ne sais plus trop bien :-)

Les conditions, il faut l'avouer, furent rudes, nous nous préparions donc physiquement tous les soirs, chez Michel et/ou chez nous.


Pour être en forme chaque matin !

Les machines furent réglées en atmosphère calme


Pour être serein l'après midi, si on peut l'être dans les conditions musclées que nous avons eues presque chaque jour...

Pour avoir volé en PP et en Delta dans à peu près les mêmes conditions, je confirme que ce dernier est plus "tranquille" dans la baston, puisqu'il reste intègre, mais qu'il est bel et bien plus physique. Avec un Parapente, on est moulu en 1h à cause du stress en conditions dures, en Delta idem, mais à cause des muscles :-)   
Car il y avait de quoi faire du sport durant ce séjour, Vincent Vilnoy, un sympathisant régulier du club avec qui nous volions a bien vu son vario à + 8 m/s sur le vol du 07 Août, avec une certaine appréhension sur la sortie du thermique... °I°
Tout le monde s'est fait chahuter, et Michel a résumé la situation par un magnifique " Bon sang fallait la tenir !" après un vol qualifié par tous "d'atomique" dans les basses couches et lors des sorties de thermiques acrobatiques au plafond. 
On voit bien l'importance de l'entrainement à la turbulence sur ce type de vol, et sur ce sujet, Alex a une belle longueur d'avance, volant assidûment pour assurer sa qualif biplace.
Je ferai même office de passager Lambda, enfin, sauf à l'atterro vent de cul, inopiné, où les réflexes de cavalcades revinrent instantanément :-)
Admirez la course du pilote au déco !


Le Vendredi 10 Août, Octave et Vincent, qui semblent s’accommoder également des turbulences,  feront un cross de 20 Km vers le Sud en partant de Brunas, pendant que je faisais un tas magistral hors terrain sur une des rares journées stables donc piégeuses.


Nous quittâmes définitivement Millau le Mardi 21 Août avant l'orage, contrairement à quelques irréductibles ( et oui, il y a bien des PP en l'air au plaf et au loin sur cette photo...) qui furent quitte pour de belles frayeurs et des posés sous la pluie avant la déferlante..., jusqu'où se place la limite de sécurité... ?


A propos de sécurité, un erreur de placement m'a conduit le 18 Août un peu trop au dessus des arbres par fort vent O/NO à l'atterrissage du Golf, fermeture demie aile droite ( des pilotes au sol ont vu une frontale...) à 10 m/sol quand j'ai balancé à droite... Bizarrement, un peu l'erreur de Bruno Galzin il y a un an en biplace, retour face au vent trop brusque en zone turbulente, je m'en souviendrai...
J'ai perdu très peu d'altitude pour un tel événement, réouverture instantanée, l'effet RAST de SWING...?
Cela m'a remis dans le sens du vent en une demie seconde en tout cas...




Rendus chez Jean Louis à St Christol les Alès, nous fûment confrontés à nouveau à des conditions de vie difficiles:


Nous faisons une tentative de vol au mont Bouquet, un très beau petit site à 30 Km de Alès, mais arrivé sur le déco ( gazonné synthétique par la FFVL, comme pas mal de décos dans le coin, au moins des dépenses utiles... ), les conditions nous imposent un retour dare dare aux véhicules avant l'orage Cévenoles. 


Un bon cru que cette sortie Millau 2018, vivement la prochaine !

La vidéo du séjour :






  








samedi 11 août 2018

Nouvelle visite aérienne au pays des sangliers

Bonjour à toutes et à tous

Nouvelle escapade ce samedi 11 août 2018 en Haute Marne à Laville-aux-Bois pendant que l’activité « treuil en Valois » battait son plein. La raison : une nouvelle pénurie de pilote remorqueur ce même jour entre l’IdF et le Loiret alors que la météo s’annonçait très bonne pour aller voler. Par chance, l’un des trois pilotes remorqueurs de la base ulm (Jean-Louis, ancien président fondateur du club) était disponible.
7h10 de vol au total, 181 km en DL5 (distance libre cinq points), la CFD retient un triangle FAI de 168 km en 6h39 ( https://delta.ffvl.fr/cfd/liste/2017/vol/20249246 ), ce qui fait une vitesse moyenne de 25.3 km/h.





Gérard, tu vas être déçu, diantre (!), puisque la vitesse de croisière ne cesse de chuter ! (sourire). A ce rythme là, j’entends déjà des voix me dire de laisser tomber mon gros matériel lourd et encombrant, pour découvrir les joies du chiffon volant qui avance au demeurant à la même vitesse moyenne ! (sourire)

Mais, mais, ce jour là ...
  • Les parapentistes de la plaine n’ont pas fait de circuit fermé, préférant des vols de distance poussés par le vent au nord de Paris entre la Somme et la Belgique ;
  • Bruno Capelle (excellent pilote en aile rigide et en planeur, habitant dans la région de Chaumont), qui a volé en planeur, m’a confirmé le soir au téléphone que son cheminement était souvent laborieux, que les varios étaient « petits », que les plafonds n’étaient pas très élevés, et que lui-même s’est « traîné » au cours du circuit de 450 km qu’il a réalisé (Joinville Mussey, Verdun, Pont-sur-Yonne et retour) en près de huit heures, générant une vitesse moyenne de 56,7 km/h, ce qui est assez bas pour un planeur selon ses propres mots (en général, les vitesses de croisière en vol à voile tournent autour de 80 à 90 km/h, voire plus pour les très bons pilotes).

Donc ce n’était pas une journée à faire exploser les compteurs ! (sourire).

Parmi les faits marquants au cours de mon vol :

  • Il y avait des cumulus vraiment partout dès midi (décollage vers 12h45), ce qui témoigne de la bonne homogénéité de la masse d’air ;
  • Un nouveau début de vol en mode « point bas » à 300 m sol, à la suite d’une mauvaise interprétation de la part de Jean-Louis, qui, en l’absence de rétro sur son ulm, croyait que j’avais largué en dessous de 500 m sol et commençait à redescendre ;
  • Les plafonds n’étaient effectivement pas très hauts au début (1300 m par rapport au terrain, 1670 m QNH), mais ils se sont peu à peu élevés jusqu’à 1841 m au maximum dans les barbules par rapport au terrain (2213 m QNH), avant de redescendre à la fin de la journée ;
  • L’absence de vent météo annoncé du secteur ouest à nord-ouest, ce qui me permettait de tenter un circuit fermé, au lieu de partir au loin vers l’Alsace ou vers la Suisse ;
  • Tout au long du vol, le jeu de la patience était de rigueur, notamment à la fin de la journée où chaque mètre gagné peu à peu en altitude augmentait les chances de rentrer, et en sécurité (notamment pour traverser la vallée de la Marne et la partie nord de l’agglomération de Chaumont, passablement inhospitalière pour atterrir en delta) ;
  • Ce n’était pas la peine de quitter prématurément un thermique, car le suivant n’était pas meilleur ;
  • Le survol de la ville surélevée et anciennement fortifiée de Langres, notamment avec sa cathédrale dont le toit coloré rappelle les décorations des grandes constructions anciennes bourguignonnes ;
  • La beauté permanente des paysages entre Chaumont, Langres, Châtillon-sur-Seine, et Bar-sur-Aube ;
  • La fraîcheur des températures en altitude (8°C sous les nuages), entraînant une perte d’énergie et une altération du jugement en cas de protection vestimentaire insuffisante… Elle est loin, la canicule !
  • Un point très bas à 97 m par rapport au terrain (en fait 117 m sol d’après la trace GPS) au nord-est de Châtillon-sur-Seine, au-dessus d’une colline avec des champs entourés d’une forêt, et flanquée d’une petite vallée encaissée où j’aurais atterri si d’aventure j’avais rasé les arbres vraiment trop près (un moment très tendu), et qui a fort heureusement généré le thermique tant recherché qui m’a remonté jusqu’au plafond ;
  • L’extinction inopinée de mon nouveau système de navigation embarqué, dont la batterie est neuve, mais dont la capacité ne permet pas un fonctionnement au-delà de 5h30 de vol, même en désactivant toutes les fonctionnalités inutiles (ah, la technologie !) ;
  • La rencontre extraordinaire à Bar-sur-Aube avec un planeur dont le pilote n’était autre que Bruno Capelle et qui me faisait un « coucou » en passant sous mon aile (c’est lui qui me dira le soir qu’il était le pilote,  ce dont je me doutais, car si on peut voir difficilement en l’air qui est le pilote d’un planeur, en revanche une aile rigide attire davantage l’attention et on peut très facilement savoir qui se promène dessous puisque le pilote est le seul dans la région à voler ainsi ce jour là) ;
  • Le retour effectif au terrain, avec même 400 m de marge en arrivant au-dessus, après deux séries de pompes patiemment travaillées depuis Bar-sur-Aube, et aussi avec l’aide du vent du nord-ouest qui s’était légèrement et avantageusement levé ;
  • Un moment de décontraction prolongé au terrain et des discussions interminables de vive voix avec un pilote local et au téléphone avec mon pilote remorqueur puis avec Bruno, m’obligeant in fine, sans l’avoir vu venir, à replier mon aile à la tombée de la nuit, ce qui n’est pas terrible même si l’air est relativement sec et la rosée minime ;
  • Et enfin, un retour au logis vers 5h20 le lendemain matin (il y a du progrès par rapport à l’expédition précédente du mois de juillet), où j’ai pu savourer une demi-heure plus tard, dans un état de fatigue bien avancé, le saisissement fulgurant de la douche froide nécessaire pour me laver avant l’aller dormir (suite à une fuite d’eau dans les tuyaux en amont du ballon d’eau chaude électrique, j’en ai profité pour ouvrir celui-ci, pour le nettoyer et changer l’anode, et les pièces à changer sont en attente).

En guise d’illustration du texte, ci-jointes quelques photos prises au sol à la fin de la journée. Pour la vidéo, il y a peut-être une chance de voir celle de mon décollage, si je réussis à retrouver la trace des auteures pour la leur demander (deux femmes très sympa qui étaient présentes le midi au terrain, et qui, alternativement, pilotent leur ulm et conduisent leur camping car au cours d’un voyage itinérant en France).







Le mot de la fin : Venez voler en Haute Marne ! Le terrain de jeu est immense, les paysages sont magnifiques, et quand les conditions sont bonnes, ce n’est que du bonheur !

Frédéric

dimanche 22 juillet 2018

Moultes activités aux Noyers sous le soleil.

Et pendant que certains volent au treuil et en bord de Mer, une partie de club s'est attaquée à deux premières aux Noyers, le vol de Jean Noël sous son Ropulcim, et le montage de l'Atos de Jean ( vingt dieux quelle machine...)
Ambiance studieuse pendant que vous batifolez ( sauf Octave qui déménage, le pauvre :-))

Même sans vent, un Atos se sustente en courant, certes, mais les essais en vol se feront quand même plus tard, avec 10 / 15 km/h mini  :-) Je pense que fin Août, prise en main par Jean effectuée, nous allons voir un planeur à décollage à pied sillonner la région sous les rues de nuages... 15 de finesse, 1 m/s de taux de chute, pétant le 100 km/h si nécessaire, un autre monde...


Côté Ropulcim de Jean Noël, après avoir vérifié par moi même les bons réglages annoncés par Benoit il y a 15 jours, Jean Noël s'est élancé, motivé à fond ( il avait révisé toutes les séquences la nuit précédente :-)). Un vrai vol de prise en main, thermiques tranquilles compris. Un beau décollage, un bel atterrissage !

Très acclamé à l'atterrissage:


Un beau vol pour une machine qui aura mis du temps à se peaufiner, mais le sourire de Jean Noël prouve que le jeu en valait largement la chandelle !

A bientôt
Gérard

La vidéo, résultant des talents de deux caméramans, 3 acteurs et un monteur, se trouve ici



 

La mer roulait ses galets..

Dimanche chargé pour le club, entre les projets de faire revoler un nouveau Ropulcim, de courir avec un nouvel Atos ou bien de participer à une séance de treuil en Valois.

Etant en Normandie pour quelques semaines, je suis allé voir à Octeville si un petit vent météo bien modeste de 15 km/h, permettrait de faire du soaring ou non.

Deux bonnes nouvelles sur le site en arrivant : peu de monde ce dimanche, deux ailes en l'air seulement et qui volent tranquillement au niveau du plateau.

Je suis le troisième à partir, et sur les 2 heures de vol avec 2 aller et retour vers Antifer, je ne me retrouve à coller à la paroi ou au contraire à m'écarter pour laisser la priorité qu'une quinzaine de fois.

La Caméra sport du club a dysfonctionné, au moment où je souhaitait démarrer un film, elle m'a pris à chaque fois une rafale de photos avec bien sûr la plupart du temps avec mes doigts près du déclencheur et de l'objectif.

L'atterrissage sur la plage (pas excessivement bien réussi, mais ce n'est pas moi qui ai cassé le bateau en 2), a permis après le vol de d'aller tester la fraîcheur de l'eau.


BdlB


dimanche 15 juillet 2018

Ouverture de la saison de treuil

 Ouverture de la saison de treuil


La moisson étant précoce cette année, nous disposons des terrains obligeamment mis à disposition par Charles-Edouard dès le week-end du 14 Juillet


les conditions ont, en effet, permis une séance de treuil très appréciable

La relation est là --->  https://tinyurl.com/ouverture_treuil

samedi 14 juillet 2018

Ne Chaumont pas le 14 juillet pour boucler un circuit

Suite à la belle journée du vendredi 6 juillet à Egry, puis une autre dès le lendemain à Saint Benoît, où j’ai pu rentrer au terrain in extremis au bout de trois heures de vol, avec des plafonds variant entre 1700 m et 2000 m, et agrémentées d’un point bas tendu à 360 m sol au sud-ouest de Châteauneuf-sur-Loire, la fatigue accumulée due à l’énergie dépensée au cours des vols, aux déplacements entre mon domicile et les terrains ulm, et aux nuits de sommeil altérées par la chaleur ambiante, commençaient sérieusement à se faire sentir, et il devenait impératif de faire une pause. Les prévisions météo du samedi pour la semaine suivante n’ayant pas révélées de journée extraordinaire, le dimanche a été consacré à un repos tranquille, sans prendre la peine de vérifier l’évolution des prévis. Le lundi midi, au cours d’une conversation téléphonique avec Martin Morlet, pour échanger des informations à propos du super vol qu’il a réalisé le samedi 7 juillet depuis un site près d’Arcy-sur-Cure jusqu’à Limoges, il m’a confirmé l’absence de cumulus au-dessus de la Sologne vue du sud-est (le ciel bleu au-dessus de cette zone peu hospitalière m’avait incité à la prudence en évitant de m’y aventurer), et il m’a surtout annoncé que ce lundi, les conditions étaient excellentes pour tenter des vols de distance au départ de Jeufosse, que lui-même ne pouvait pas s’y rendre pour des raisons professionnelles, et que, pour ma part, j’ai complètement zappé. Le lendemain, la CFD parapente révélait que les meilleurs pilotes ont parcouru plus de 300 km vers la Vendée en neuf heures de vol… Chapeau !!! Fort de ce coup d’aiguillon, qui m’a rappelé à quel point il faut en permanence rester vigilant pour espérer saisir les belles journées quand elles se présentent, je me suis remis l’affût avec ma panoplie de sites de prévisions.

Une très belle journée se profile à nouveau vers la fin de la seconde semaine de juillet, et la date du jour J est finalement prévue pour le samedi 14 juillet. Comme c’est une journée sans vent, il faut décoller en remorqué. Malheureusement, aucun des trois pilotes remorqueurs entre l’IdF et le Loiret n’est disponible ce jour là ! Pour réussir à voler, je dois donc m’expatrier. Une communication avec Bruno Capelle, qui vole en Haute Marne et qui peut remorquer, m’apprend qu’il est parti voler en Espagne, mais que je peux tenter ma chance auprès de l’un des autres pilotes d’ulm de son club, situé à Laville-aux-Bois, à 5 km au sud-est de Chaumont. Le trésorier, qui se prénomme François, est disponible le 14 juillet et accepte de venir me remorquer. C’est génial ! On se fixe un rendez-vous au terrain vers midi. Branle bas de combat, toutes mes affaires sont prêtes la veille au soir, afin d’assurer un départ du logis vers huit heures (rare !) et une arrivée vers onze heures et 260 km plus loin par l’autoroute. A ce stade, il faut signaler que l’arrangement paysager du terrain est bien agréable, car les nombreux arbres au bout du chemin d’accès permettent de garer la voiture à l’ombre, et le bosquet juste à l’est du hangar permet de monter l’aile également à l’ombre, du moins avant midi. Enfin, une grosse citerne remplie d’eau de pluie permet de se rafraîchir l’épiderme, même si l’eau n’est pas potable. Bien que je fus prêt pour décoller vers midi un quart, un excès de causerie avec mon pilote remorqueur, une touche d’entretien que je voulais finir sur mon aile, une mise en piste avec le chariot plus longue qu’imaginée, et une rupture de la ligne du côté ulm juste au début du roulage, que le pilote a bien dû prendre le temps de réparer, sont à l’origine d’un glissement de l’heure de décollage, qui a lieu finalement peu avant 13 heures. Les premiers cumulus étant apparus entre midi et midi et demi, je ne perds qu’une demi-heure, mais qui m’aurait peut-être permis de rentrer au terrain à la fin de la journée.

François m’emmène au-dessus de la Marne au nord-ouest du terrain, où en général les pompes sont puissantes. Effectivement, vers 300 m sol, je croise un premier pétard que j’aurais pu enrouler direct, mais par prudence, je préfère rester accroché derrière l’ulm. Comme nous avions convenu de monter en cercles au-dessus de la zone, je m’attendais à ce qu’il refasse un tour, ce qui m’aurait permis de me larguer dans le premier thermique à une hauteur plus confortable. Mais non, je vois l’ulm qui met le cap au sud-est vers un gros nuage, qui génère au sol une grande surface dans l’ombre, et qui est tout simplement en train de se désagréger (François, qui vole ulm depuis trois ans, n’a jamais pratiqué le vol libre ou le vol à voile, et ce détail lui a échappé). L’ulm vole vite, autour de 80 km/h, et je suis obligé de mettre les volets au neutre pour adoucir le pilotage et éviter de me faire trop secouer dans les turbulences. Ne pouvant communiquer avec François, je décide de le suivre jusqu’à une hauteur assez importante, du genre 1000 m, afin de me donner de la marge pour revenir vers le premier thermique. Malheureusement, celui-ci vit sa vie, et il ne m’a pas attendu. Une fois en mesure de l’enrouler, il est finalement tout mou. Le nuage au-dessus ayant bien gonflé, toute la zone au sol propice aux contrastes thermiques est dans l’ombre. Ce que je redoute finit par arriver avant longtemps : j’ai pu regagner à peine 300 m que le vario se met déjà à indiquer des valeurs légèrement négatives. J’ai beau tricoter dans tous les sens pour tenter de retrouver une pompouillette, rien, le cycle est vraiment terminé. Ce petit ballet va m’emmener directement au terrain si je reste là. Le moment est venu de jouer à nouveau à quitte ou double, et je ne pensais pas qu’il arriverait si tôt. Près de la Marne, j’aperçois un champ moissonné taillé dans une forêt au sommet d’une colline, elle-même coiffée par un petit nuage. Les quelques minutes pour l’atteindre sont un peu tendues car en prime, je traverse une « dégueulante » et malgré une prise de vitesse pour en sortir rapidement, mon vario indique -3 m/s sur tout le trajet. A 300 m au-dessus du champ, mon vario indique enfin des valeurs positives. Faible au début, la pompe salvatrice se transforme en un bon 2,5 m/s intégrés, pour atteindre même 4,5 m/s intégrés. Bingo ! Néanmoins, je dois bientôt la quitter pour rester en dessous de la TMA Saint Dizier 3, dont le plancher est à 5500 ft QNH (1676,4 m), avec une marge d’une centaine de mètres en hauteur sachant que pour de telles vitesses verticales, ça continue souvent à monter même après être revenu en vol horizontal.

Il est 13h45. L’épisode « galère » a duré une quarantaine de minutes, et en ajoutant la demi-heure initiale avant de décoller, mon retard dans l’évolution de la journée commence à prendre de l’importance. La possibilité de réaliser un grand triangle sur la campagne semble remise en question. Néanmoins, il fait beau, il y a des cumulus partout, alors profitons-en au maximum. Pour atteindre l’espace aérien non limité en altitude, il suffit de voler quelques kilomètres vers le sud, d’après mon nouveau système de navigation que Jean m’a gracieusement prêté. Au sud de Chaumont, un nouveau thermique me propulse à l’altitude très confortable de 1680 m par rapport au terrain (2050 m QNH), et la base des nuages est encore plus haute ! Bon, la journée est excellente, il y a moyen de réaliser un beau circuit. Initialement, j’avais dans l’idée de descendre jusqu’à l’aérodrome de Til-Châtel, que j’avais survolé le 1er août 2016 avant d’atterrir près du village de Fontaine-Française où mes rencontres après le vol avaient été extraordinaires. Ensuite, je m’étais dit que ce serait sympa de suivre, par la voie aérienne, la route touristique en direction de Troyes, afin d’admirer d’en haut les jolis paysages que je n’avais pu voir à l’époque puisque, une fois mon aile récupérée le lendemain soir, il faisait nuit noire. En fixant un second point de virage entre l’aérodrome et la ville de Bar-sur-Seine, avant le retour au terrain vers l’est, cela fait un triangle FAI de 200 km. Soyons fous ! L’objectif de la journée étant fixé, je mets le cap au sud pour essayer d’atteindre mon premier point de virage, distant d’une soixantaine de kilomètres, quitte à écourter ensuite le circuit prévu si les conditions deviennent délicates. Une pensée pour Gérard en survolant la jolie vallée de la Suize, dont c’est le pays natal. Soudain, mon beau système de navigation s’éteint, à cause de la batterie défaillante qui a déjà rendu l’âme en dépit de mes pronostics et que je dois remplacer. Au moins, il m’aura servi à éviter de tamponner dans la TMA de Saint Dizier. Pour la suite du vol, je ferai donc comme d’habitude, c’est-à-dire en fonction de mes connaissances plus ou moins précises de la géographie.

Deux ou trois thermiques plus loin, j’atteins enfin la base du nuage, à 2480 m QNH. C’est formidable ! J’enchaîne direct sur une longue transition d’une quinzaine de kilomètres, au bout de laquelle, 1100 m plus bas, une nouvelle pompe me propulse à 2540 m QNH, à la vitesse moyenne de plus de 2,5 m/s. Pour couronner l’affaire, il se trouve que le gros nuage au-dessus est le premier d’un petit alignement (le vent souffle très légèrement du nord). Pendant plusieurs minutes exaltantes, il m’est ainsi offert de caracoler sous les barbules en volant en ligne droite, avec des pointes à 90 km/h pour sortir de la base d’un nuage, et en ralentissant pour remonter allègrement dans un nouveau courant ascendant, c’est tout simplement magique ! Je quitte ce festival à 2580 m QNH, en laissant sur ma gauche la ville de Langres et son lac plus à l’est. Il y a toutefois un bémol à cette belle mélodie : des bancs de cirrus glissent dans le ciel, et ils sont suffisamment épais pour détruire complètement la convection dans la zone de leur ombre portée, même si c’est temporaire. Le secteur de Til-Châtel est justement recouvert par l’un de ces bancs. Pour atteindre l’aérodrome et surtout pour en repartir, je dois alors gagner le maximum d’altitude au plus près de la zone non convective, puis me lancer dans une longue transition en me rapprochant au mieux de mon point de virage tout en économisant mon altitude pour me permettre de raccrocher pas trop bas. A la fin de la première phase, je quitte la base du nuage à 2480 m QNH, tandis que l’aérodrome est bien en vue (entre 10 km et 15 km). Sept minutes plus tard et 700 m plus bas, un signal d’alarme m’envahit : je ne dois pas aller plus loin, je dois virer maintenant. Tant pis pour le survol de l’aérodrome. Je m’engage immédiatement vers le nord-ouest, notamment vers le cumulus le plus proche et qui n’est pas à côté. Une petite zone de turbulence vient pimenter le moment en forçant la vitesse de chute de mon aile, augmentant dans la foulée mon inquiétude d’un nouveau point bas. J’enroule finalement le thermique recherché à 1060 m QNH. Il n’est pas extraordinaire, mais il est régulier, ce qui me convient amplement. Au total, cette transition a duré plus d’un quart d’heure, consommant plus de 1400 m en altitude, et l’analyse de la trace GPS montrera qu’elle s’est étendue sur près de 18 km. Par rapport au terrain du décollage, qui est toujours la référence de mon altimètre, dont les indications me donnent alors une idée plus précise de ma hauteur au-dessus du sol, même si celle-ci peut varier sensiblement, je suis parti de 2110 m pour raccrocher à 690 m. J’ai donc consommé plus des deux tiers de ma hauteur de départ, pour arriver dans la tranche critique d’altitude où il faut saisir tout ce qu’on trouve pour remonter.

Il est bientôt 15h30, et je me rends compte qu’il s’est écoulé environ 1h45 depuis le moment où j’ai quitté la super pompe au nord-est de Chaumont. En ajoutant les quelques kilomètres après mon point de virage à la longueur de la première branche, j’estime avoir parcouru environ 70 km. Ma vitesse de croisière est donc très honorable (avec toutefois l’aide du vent du nord, même s’il est très faible), et me maintient en confiance pour la suite de la balade aérienne. Celle-ci est d’ailleurs très belle. Au-delà de l’aspect technique, il ne faut pas omettre de rappeler toute la poésie de la journée. Les paysages des collines, des vallées, des forêts, des champs, des villages, des châteaux, des petits cours d’eau serpentant au gré du relief, et parfois quelques buses que je croise en vol, tout cela est magnifique. Mon cheminement vers le nord-ouest va bon train. Au loin, les collines boisées s’interrompent pour laisser la place à une large vallée dorée par les champs, tandis qu’un nouveau banc de cirrus masque l’ensoleillement au sud-est de cette vallée. Impossible de  contourner la zone non convective, à moins de rentrer directement à Chaumont, je vais devoir la traverser. A nouveau, je prends le maximum de hauteur sous le dernier cumulus encore actif dans ma direction, en profitant d’ailleurs d’une petite aspiration dans le nuage en vol horizontal pour atteindre l’altitude maximale de mon circuit, en l’occurrence 2750 m QNH (en plaine, je n’ai jamais vu ça). L’euphorie est rapidement balayée, car la transition sous le banc de cirrus s’accompagne d’un taux de chute important, et malgré une vitesse adaptée pour optimiser la distance que mon aile peut parcourir, je me rends compte que si je vais pouvoir atteindre la partie ensoleillée de l’autre côté, il y a de fortes chances pour que je sois également au sol… Il faut impérativement trouver de quoi me maintenir en l’air. L’idée me vient de m’engager au-dessus de la grande forêt qui s’étend sous mes yeux jusqu’à la plaine dans ma direction. Puisqu’elle est recouverte par les cirrus et puisque la convection par échauffement direct du soleil ne fonctionne plus, il y a des chances pour qu’elle se mette à restituer sa chaleur. Il est bientôt 16h30, c’est trop tôt pour que la restitution s’installe à cette heure sous un ciel normalement dégagé. Toutefois, n’étant plus qu’à 1350 m QNH et en l’absence d’une meilleure option, il faut essayer. Restitution ou non, ça marche. En quelques bulles croisées sur mon chemin, je parviens à remonter à 2300 m QNH tout en sortant de l’ombre des cirrus sur la pointe des plumes. Mais l’affaire n’est pas gagnée car le ciel au dessus de la plaine et au-delà vers le nord-ouest reste bleu, la convection tarde à redémarrer, et les cumulus sont vraiment loin. Une grande agglomération se dessine sous mes yeux, avec un aérodrome au sud. Par méconnaissance de la région, je crois être déjà arrivé à Bar-sur-Seine, bien qu’un doute subsiste. En fait, je survole Châtillon-sur-Seine, la commune imaginée se trouvant encore à 30 km vers le  nord-ouest. Quoiqu’il en soit, je décide qu’il vaut mieux bifurquer à cet endroit en prenant la route du retour vers Chaumont. Si jamais je dois atterrir bientôt, au moins je ne serai pas très loin de la route principale.

En m’éloignant de l’agglomération, je commets l’erreur de quitter un thermique bleu, qui m’a bien remonté de 200 m, pour tenter de rejoindre vers les collines au nord-est un secteur où le contraste des couleurs entre les champs et les forêts me semble favorable à la formation d’une bonne pompe. Il y a d’ailleurs un beau nuage au-dessus qui semble confirmer mon hypothèse. Manque de pot, j’ai dû arriver à la fin du cycle car le thermique est tout mou et je dois tricoter un moment avant de retrouver un thermique honorable. Pendant ce temps, le thermique bleu a gagné en puissance car l’endroit est maintenant chapeauté par un joli cumulus. Mais je m’estime trop bas pour y retourner, et surtout, si je rate la pompe, je n’aurai plus rien pour me rattraper. Tant pis, je préfère continuer à grenouiller là où je suis, car au moins ça monte, même si c’est lent (800 m en 25 mn), et surtout parce que je guette le moment de rejoindre un bon thermique au nord-est de l’autre côté de la vallée, sur le versant bien exposé au soleil. Une fois propulsé par l’ascenseur à plus de 2250 m  QNH, la belle vie reprend son cours, et je décide d’élargir la route du retour en migrant un peu vers le nord, pour profiter encore d’un vol collé sous les gros nuages qui s’enchaînent dans cette direction et qui me tendent leurs bras. Pour le premier, l’euphorie se teinte d’un brin d’inquiétude, car ne souhaitant pas voler trop vite dans les barbules pour éviter de me faire trop secouer dans les turbulences qui se font bien sentir, je me fais aspirer dans le nuage, à tel point de ne plus voir plus le sol. Dans ce cas, il n’y a plus qu’une chose à faire, continuer à voler en ligne droite, en me disant que je vais bien finir par m’extraire rapidement de cette situation délicate. Pour les nuages suivants, un peu plus de marge avant d’atteindre le plafond me donne autant de plaisir tout en évitant les désagréments. Peu à peu, je rejoins la zone familière de Bar-sur-Aube, avec le lac de la forêt d’Orient qui se détache au nord-ouest dans le soleil descendant. Il est environ 18h45. C’est beau de contempler cette région à 2400 m QNH. Personne en vol au-dessus de la crête Sainte Germaine. Il est vrai qu’avec un vent de secteur nord, même très faible, ce n’est pas la peine. Le thermique du nuage que je visais à la hauteur de Lignol-le-Château est introuvable, je suis probablement déjà trop bas. Finalement, un thermique du soir m’enveloppe à 1180 m QNH un peu plus loin au-dessus de la petite crête boisée juste au nord du village de Rouvre-les-Vignes, et me permet de regagner tout doucement 800 m avant de s’évanouir.

Il est vraiment temps de rentrer. En plus, le vent s’est levé, et Dieu merci, il me pousse dans la bonne direction. Au nord-ouest de Chaumont, trône un gros cumulus qui ressemble à un congestus, et je me dis que si je pouvais enrouler la pompe qui l’alimente, ce serait impeccable pour rentrer au terrain (car ce n’est pas tout de viser Chaumont, il faut aussi traverser la vallée de la Marne et voler encore 5 km vers le sud-est). Tandis que je me bagarre dans un thermique trop faible au-dessus d’une forêt en ayant l’illusion de pouvoir remonter sereinement, j’aperçois un gros rideau sous le cumulus en question. Le nuage vient de lâcher toute son eau !! Heureusement que je n’étais pas en dessous. Un bel arc-en-ciel aérien est alors offert aux yeux de passage. Un ultime thermique me remonte à 800 m par rapport au terrain, qui est encore à 14 km d’après mon GPS. C’est trop juste pour espérer rentrer en sécurité. Même pour traverser la vallée de la Marne, je préfère m’abstenir, au cas où je me retrouverais trop bas de l’autre côté à devoir gérer un atterrissage dans un champ inhospitalier ou dangereux. Donc je me laisse glisser vers le dernier champ juste avant le début de l’agglomération, qui est moissonné et qui constitue une aire idéale pour l’atterrissage. Il est environ 19h45. Cette journée exceptionnelle, ce vol magnifique, ne sont que du bonheur !

Le temps de transporter mon aile vers un terrain d’herbe et ombragé de surcroît, de la replier tranquillement, de téléphoner à François qui s’inquiétait de voir mon auto toujours stationnée au terrain à 20h30, et même de téléphoner à Bruno, qui, depuis l’Espagne, voulait savoir ce que ça a donné, il fait presque nuit lorsque je me mets en route pour faire du stop. C’est au premier carrefour de la N19 dans Chaumont juste après la descente qu’un véhicule s’arrête enfin pour me prendre : un gros tracteur, qui transporte vingt tonnes de ballots de paille dans sa remorque, qui roule à 40 km/h compte tenu de son chargement, et qui rentre chez lui 80 km plus loin par la N19. Un détail amusant : comme il ne peut pas emprunter la rocade à cause d’un pont trop bas sous lequel son chargement ne peut pas passer, il est obligé de traverser le centre ville ! On se promène ainsi tranquillement, ce qui nous laisse tout le loisir de causer un peu, jusqu’à ce qu’il me laisse aux abords de Laville-aux-Bois. Encore un peu de marche, et comme mon genou commence à chauffer, un dernier véhicule sollicité dans le village me transporte jusqu’au terrain ulm. Le temps de me débarrasser et de faire un brin de toilette à l’eau de la citerne, je suis fin prêt pour admirer le feu d’artifice qui illumine toute la région. La bière de la journée sera ensuite dégustée dans un bar du centre ville qui, heureusement, ferme tard.

La suite des évènements est moins drôle, je m’y attendais un peu. Avec la courte nuit de la veille, le trajet du matin et l’énergie dépensée en vol puis à nouveau au sol, la fatigue se fait cruellement sentir. Ne souhaitant pas rester à Chaumont, j’ai décidé de rentrer au logis. Une fois mon aile récupérée, le trajet nocturne est alors ponctué de plusieurs pauses dodo interminables. Je suis finalement rendu à mon domicile le lendemain vers neuf heures… La journée du dimanche a été quelque peu léthargique. Bilan aéronautique de la journée : j’ai parcouru un quadrilatère de 192 km en 6h54 (la distance minimale entre deux points au début et à la fin du vol étant inférieure à 3 km, on considère que le circuit est fermé). Mais la CFD comptera un triangle FAI de 176 km inscrit dans le quadrilatère, car cela rapporte plus de points (40 % de la distance retenue en plus) : https://delta.ffvl.fr/cfd/liste/2017/vol/20245645 . Curieusement, elle a compté que le triangle a été réalisé en seulement un peu plus de six heures, en enlevant les cinquante premières minutes, probablement pour conserver uniquement les points qui ont contribué réellement au circuit.


La région de la Haute-Marne est une région magnifique et constitue un terrain de jeu immense pour aller voler. Dixit Gérard : « il doit y avoir plus de sangliers que d’être humains... une région sauvage oubliée à redécouvrir, et si c’est en vol, bingo ! »

Frédéric

lundi 9 juillet 2018

Essaimage de Ropulcim

Ce Dimanche, le club a prévu une sortie motorisé, avec comme objectif de faire les ultimes vérifications et le premier vol sur un Ropulcim. Les météos sont toutes contradictoires et personne n'est certain que nous disposerons des conditions calmes propices à un vol d'essai.

Comme d'habitude, Louis est prêt le premier et se propose de tester la masse d'air de cette belle journée ensoleillée et nous assurer de la possibilité du vol d'essai.

Sarho a été appelé pour faciliter le décollage en courant et en aboyant si nécessaire après la machine

De retour de son vol matinal, et après nous avoir donné le ok pour le vol d'essai, Louis trouve le meilleur spot pour la sieste.

C'est enfin le vol d'essai, un petit tour de piste et un atterrissage moteur coupé, pour ramener la machine qui vole fort bien à son propriétaire. Pour le pilote d'essai, on a finalement choisi le plus gradé et le plus ancien dans l'art du pilotage d'un Ropulcim, fort de ses 10 hélices cassées, 2 chevaux de bois et 6 vaches. J'ai été très flatté d'avoir eu ce privilège et je n'ai pas trop prolongé le vol pour éviter de montrer de quoi j'étais capable.

Et voici Jean Noël radieux aux commandes de sa nouvelle machine, un Medium et sa motorisation auxiliaire Ropulcim, parti pour une séance prudente de roulage. Les conditions turbulentes de milieu de journée ne l'incitent pas à tenter le grand vol, en revanche un des roulages se terminera par un mini vol de quelques fractions de seconde et une retombée un peu lourde sur la roulette arrière qu'il faudra penser à changer.

Le fonctionnement effectif de ce Ropulcim est un jalon important. Jean Noël avait visité la base de Lierville de Pierre Jean il y a une dizaine d'année et nous avait rencontré Louis et moi alors équipés de nos Pom'pulsim et Toplesspulcim. (en fait nos dernières évolutions à Lierville datent de septembre 2004, en attestent mon carnet de vol et les photos du CD rom du club. Signe particulier des 2 machines : un grand désordre autour lors du montage)


Le club a été en relation avec Jean Noël depuis fin 2013, suite à son acquisition de la machine. Nous avons échangé sur nos expériences  des Ropulcims au rythme effréné d'un e-mail tous les 6 mois. Dernièrement les échanges se sont intensifiés avec la mise au point du carburateur et les premiers essais moteurs. Nous avions choisi ce dimanche 8 juillet depuis longtemps et voyons avec plaisir que la machine est parfaitement opérationnelle. Reste à Jean Noël le soin de transformer l'essai et de voler lui même lorsque les conditions le permettront.

La vidéo des activités de la journée est là


BdlB