lundi 1 juillet 2019

Longues promenades à Octeville

Les bonnes occasions de vol ne tombent pas nécessairement un weekend. Le lundi convient bien aux retraités du club ainsi qu'à un actif qui a besoin d'une césure dans ses nombreuses activités.
Aprés un quiproquo sur le site nord ouest choisi, nous nous retrouvons Gérard Louis et moi vers midi sur le site d'Octeville.

Etant un peu en avance, je m'autorise un premier petit vol avant l'arrivée des copains. Le vent est soutenu mais permet de lever sa voile sur le plat et d'avancer patiemment à petits pas vers la pente du décollage. Les conditions de vols sont excellentes. Dès l'arrivée des franciliens et de leur petite berline, je me pose.



Louis est partisan de décoller vite avant que le vent ne forcisse. Il a droit aux mêmes conditions sympathiques qui permettent de mener tranquillement sa voile au bord du décollage. Il s'en tire très bien mais par impatience de voler ou de libérer l'aire de décollage, nous donne un petit festival de sauts de cabris, spécialité habituelle de Michel avec son ancienne Arcus 6.


Pour Gérard et moi dix minutes plus tard, le vent a forci et les choses seront plus compliquées : il s'agit de mettre sa voile en boule en bas de la pente et de devoir gérer le gonflage face voile. Dès que les caissons prennent le vent, la séquence ne prend que quelques fractions de seconde avant de se trouver soulevé en ayant eu soin d'anticiper au mieux le retournement. Ici Gérard à l'oeuvre



Nous faisons un regroupement une demi-heure plus tard à proximité d'Antifer,



Après un long vol, nous voilà tous trois posés pas toujours exactement au bon endroit pour certains, prêts pour un casse croûte et pour un vol d'après midi. le décollage présente une activité débordante



On optera ensuite soit pour une longue sieste soit pour un vol de 2 heures. une certaine voile bleu et jaune aurait été détectée par la tour de contrôle à une altitude excédent largement les 140 m  dans la zone de restriction proche de l’aérodrome. J'aime à penser qu'il ne s'agissait pas de moi, mais nous prenons tous les 3 la résolution de bien configurer notre radio pour les prochains vols. La photo suivante démontre que certaines phases du vol se sont bien déroulées à moins de 140 m. Sur le trajet vers Antifer, grâce à quelques bébés cumulus, on pourra monter à 250 m d'altitude mais ce sera  insuffisant pour tenter une transition vers Etretat.


voici les images animées :



Benoit, Gérard Louis

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